lundi 9 septembre 2013

Le CNTIE en campagne

Après avoir présenté les rapports dans les régions sud et sud-est, le Comité national pour la transparence des industries extractives se prépare à aller prêcher dans les régions du Nord. C’est ainsi qu’il se rendra dans les prochains jours à Akjoujt, Atar et Zouératt. Dans chaque région, on discutera pendant deux jours les rapports 2010 et 2011 après avoir présenté l’institution elle-même. Peu de gens la connaissent malgré tout le tapage qui a été fait autour de la suspension temporaire de la Mauritanie à la suite du retard pris dans la publication de ces rapports. On se rappelle de cet ancien ministre des mines qui confondait Transparency international et ITIE, de ce politique qui a associait la suspension à une exclusion de la Mauritanie des «pays transparents»… Tout est rentré dans l’ordre depuis que la Mauritanie a réussi à publier les rapports et à rattraper son retard.

Dans ces rapports, il apparait que la contribution du secteur extractif a été de 212 millions dollars en 2010 et 392 millions en 2011. Selon une dépêche de la PANA, 82% des revenus ont été générés par le secteur minier et 18% par les hydrocarbures, alors qu’en 2011 les mines et les hydrocarbures ont représenté respectivement 83% et 17%. Les revenus du secteur extractif ont contribué aux recettes de l’Etat à hauteur de 24% en 2010 et 38% en 2011.