mercredi 22 juin 2011

Encore le bac

C’est le dernier jour du bac. Pour la série scientifique, la deuxième journée, au moins au centre des jeunes filles (II), il y a eu la fraude à ciel ouvert. J’apprends que c’est le cas un peu partout. Après la rigueur du premier jour, c’est le lâchage dès le deuxième jour. Mon enfant est découragée parce que l’épreuve de physiques était difficile. Mais dans la salle à côté, un candidat a pu recevoir les sujets traités à partir de l’extérieur. Corrigés qu’il a largement partagés avec ses copains de salle. A la sortie les candidats ne s’en cachent pas. Les téléphones ont marché à partir de la deuxième journée. Pour toute enquête, il suffit de demander aux opérateurs le traçage des communications de et vers les établissements. C’est facile à faire et cela mérite d’être fait pour prendre des mesures à l’avenir.
En ce dernier jour, les candidats D font mathématiques. Ceux du collège des filles II, furent surpris, à onze heures, quand le chef du jury a fait son entrée dans les salles pour annoncer que les feuilles destinées au brouillon ne peuvent servir pour compléter les réponses des élèves. Crises de nerfs multiples. Dès le premier jour, les encadreurs et surveillants avaient refusé de donner plus d’une double feuille aux candidats pour répondre aux questions. Naturellement, cela ne suffisait pas. Alors, dans toutes les salles, les surveillants ont proposé aux élèves d’utiliser les feuilles destinées initialement au brouillon. Tout en précisant de prendre soin d’écrire leurs noms et numéros dans les casiers réservés à cela. Et c’est seulement à la dernière heure, au dernier jour que le chef du jury, souverain ici, annonce que les copies destinées au brouillon ne seront pas corrigées. De quoi inquiéter et même rendre fou.
Le vieux professeur que je suis ne comprend pas. Je demande aux policiers à la porte de transmettre mon inquiétude au chef du jury. Il vient me voir et m’explique que cela ne me regarde pas et que d’ailleurs il l’avait dit «pour faire peur aux candidats» et qu’il sait que «les surveillants ont dit ça» mais qu’«ils n’avaient pas raison», et qu’il mentionnera le tout dans son rapport !!! Je plains celui qui aura à lire un rapport écrit par ce monsieur.