vendredi 21 décembre 2012

Que de mensonges !


J’ai été…nommé ce jeudi par certains de ces sites prompts à donner l’information la moins vérifiée. Pas question pour eux de confirmer, d’entrer en contact avec ceux dont ils vont parler, de s’assurer que ce qu’ils vont livrer à l’opinion est juste. Non ! la question pour eux est juste de pouvoir structurer et écrire. Ces sites induisent les radios en erreur et quand c’est la radio, cela prend une ampleur auprès du public. Imaginez la pression que j’ai vécue toute la journée de jeudi, jusqu’en fin de soirée. J’ai dû recharger deux fois mon téléphone.
Mardi dernier, c’était le limogeage du Directeur de Cabinet du Président qui avait «été fait»  la Une. Même procédé : les sites d’abord, les radios ensuite. Ce fut ensuite la mort du président irakien qui avait été annoncée. Chaque jour en fait sa «fausse» Une qui fait le tour… Jamais de démenti ni d’excuses pour le public ainsi abusé. Non pas la peine. Cela procède de la volonté de maintenir un climat de suspicion où il importe peu de savoir le vrai du faux, «de toutes les façons ce n’est pas important». Une manière de décrédibiliser le fait et par-delà, la vérité. La bataille est bien celle-là : chiffres officiels, réalités du terrain, réalisations, avancées, réussites des uns et des autres, distinctions, vraies informations… tout cela doit relever du «pas important» et du «douteux». Tant pis pour les crédules…
Je reviens à cet autre mensonge qui a effrayé quand même des milliers de gens : l’annonce de la «fin du monde», annonce faite par les Mayas dont le message aurait été décrypté par les scientifiques et les diseurs de nouvelles (bonnes et mauvaises). Voilà déjà ce que j’écrivais le 1er janvier 2012 de cela :
«On nous avait mis en garde contre cette année. La littérature relevant de l’eschatologie cosmique, mais aussi le cinéma, la poésie et finalement tous les arts nous ont prédit la fin du monde en 2012. Il y a même eu un film inspiré de cette fin des temps toute proche.
Mais au-delà de l’inspiration artistique qui a quand même donné des chefs d’œuvre comme 2012, le discours est resté le même. A chaque chiffre rond, des philosophes, des artistes, des religieux ont pensé que la fin des mondes, telle que décrite dans les textes ésotériques, que cette fin était imminente.
Nous, Musulmans, on est prémuni dans la mesure où nous croyons – c’est l’un des dogmes de la foi – que la fin du monde fait partie d’un Savoir spécifique réservé au Tout-Puissant. Personne – pas même le Prophète Mohammad (PSL) – n’est habilité à en savoir plus que ce qui a été révélé. Autant dire rien. Cela arrivera quand cela devra arriver. Nous estimons que la fin du Monde est pour chacun de nous l’instant où il meurt.
C’est pourquoi nous disons : «travaille pour ton monde comme si tu devais vivre éternellement, travaille pour ton Au-delà comme si tu devais mourir demain». Essayons de travailler pour le monde ici-bas comme si «nous devions vivre pour l’Eternité»… un peu d’efforts…
Que 2012 soit pour nous la fin d’un monde fait de paresses, d’injustices, d’inégalités, d’ignorances…»