vendredi 29 mars 2013

Le rôle de la Corée du Nord

Je ne vais pas vous faire la leçon sur l’histoire des deux Corées, sur la guerre froide, l’équilibre des terreurs et tout ce qui s’en est suivi. Vous savez sans doute mieux que moi, sinon vous pouvez accéder à toutes les encyclopédies du net pour vous affranchir de l’ignorance d’un tel épisode de l’Histoire du Monde moderne. Par contre je vais partager avec vous la réflexion de mon ami Moussa (le noir) sur la Corée du Nord et sur son rôle.
Il me disait il ya quelques années, qu’elle existait des peuplades en Mauritanie, réduites au métier de bergers, tributaires de groupes plus forts, vivant une misère qui ne dit pas son nom, au sein de ces peuplades, il n’y avait pas de place pour les plus âgés. Quand un homme – ou une femme – atteint l’âge de l’incapacité à courir derrière les troupeaux, à les traitre, à battre leur laine ou même à leur enlever les tics et autres parasites, à cet âge la personne est installée sous le «pan sud-ouest» (elkhaalva ilguebliya-sahliya) de la tente, solidement attachée au poteau qui soutient aussi cette partie de la tente.
Généralement nue, la personne est prise pour folle par tout nouvel arrivant. Ses airs perdus et son état font déjà assez peur. Et si l’étranger n’y trouve pas une sérieuse raison de déguerpir sans attendre d’être traité selon le rituel consacré dans ces contrées, le troisième âge s’en mêle. La loque remplit ses mains d’excréments et les balance vers cet étranger téméraire. Ne lui reste plus que recevoir les excuses des parents «sains» et l’obligation de repartir honteusement avec une odeur dont il aurait bien pu se passer.
Pour mon ami, c’est ce rôle qui est dévolu à la Corée du Nord qui possède quelques têtes nucléaires dont elle menace ponctuellement ses voisins, principalement le Japon et la Corée du Sud (depuis peu les Etats-Unis). «Dès que la Chine veut déranger un ordre qu’on entend lui imposer, elle actionne cet être dégueulasse visiblement atteint de démence». Le temps de faire peur à tous, de leur faire abandonner certains de leurs projets, de les faire reculer sur d’autres fronts et les choses reviennent à leur plus simple expression : le fou répugnant qui reste cependant assis sagement là où il est… jusqu’au jour où l’on tente d’imposer une présence de trop, une posture qui ne convient pas… et les jets qui recommencent…