dimanche 18 novembre 2012

Un enseignant pour Bir el Barka


A plusieurs reprises j’ai parlé dans cette rubrique de cette bourgade située sur la route Boutilimitt-Aleg, non loin d’Aghshorguit. Un village de Haratine qui a fini par être une halte obligatoire pour les voyageurs de cette route. La qualité du service et du méchoui font que le repos ici est très prisé.
Les habitants ont fini par s’émanciper, avoir leur propre école, une mosquée et un système de relations avec l’autre. Tout cela en fait une communauté ouverte malgré l’influence très évidente de la Jemaa Edda’wa wattabligh très implantée ici.
L’école du village n’a jamais eu un enseignant de français. Il y a quelques années, pour éviter le départ ailleurs de leurs enfants candidats au concours d’entrée en sixième, le collectif des parents avait décidé de louer les services d’un enseignant. Mais l’effort ne pouvait continuer. Le ministère refuse apparemment de les pourvoir et leurs enfants candidats au concours sont obligés d’aller ailleurs. ils s’en plaignent et n’ont que ça à faire. Six salles de classes, près de deux cents élèves et pas un enseignant de Français... 
Qui peut leur venir en aide ?