mardi 7 mai 2013

La fête de l’Europe


L’une des manifestations commémorant la fête de l’Europe (9 mai prochain), est l’organisation d’une conférence dans l’enceinte de la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Nouakchott ce mardi. L’occasion pour la représentation de l’UE et pour le ministère des affaires économiques et du développement de présenter ses différentes actions en Mauritanie. Plusieurs brillantes interventions dont celle du coordinateur des projets financés par l’UE en Mauritanie et de responsables à la représentation.
Le mot d’ouverture revenait à l’Ambassadeur Chef de Délégation, Hans-Georg Gerstenlauer. Dans son allocution, il a insisté "sur la diversité de notre coopération - qui prend plusieurs formes et qui touche des domaines variés et complémentaires de la société mauritanienne.
Nous nous sommes engagés à accompagner de manière durable les réformes de l'État, tout en soutenant les initiatives de la société civile." Ajoutant que "notre objectif est de lutter contre la pauvreté et d'améliorer ainsi les conditions de vie des citoyens mauritaniens tout en respectant les principes des droits de l'Homme, la démocratie et l'Etat de droit".
Etudiants, professeurs et membres de la société civile ont ensuite pu assister à des présentations détaillant les divers aspects de la coopération entre l'UE et la Mauritanie, qu'il s'agisse de l'aide au développement (dans les domaines des transports, de l'accès à l'eau et à l'énergie ou encore l'appui à la décentralisation), les accords commerciaux ou encore les relations politiques et l'appui à la société civile.
Ainsi pour l'année 2012, dans le cadre de l'aide au développement, l'Union européenne a signé avec les autorités mauritaniennes l'équivalent de 15,2 milliards d'UM de dons (soit 38,1 millions d'€) afin de permettre la réalisation de projets d'accès dans différents domaines d'accès à l'eau potable, d'appui de la société civile, d'appui à la crise alimentaire ou encore à la gestion de la migration.
Après ces présentations, la séance questions/réponses a été ouverte. On en retiendra le niveau très, très, très bas des intervenants qui parlaient en général (très) mal français et percevaient tout aussi mal les problématiques posées par la coopération. De quoi inquiéter pour l’avenir du pays. Lequel avenir sera celui qu’en feront ces jeunes mal formés et mal dans leurs peaux… Dommage.