mardi 14 mai 2013

Energies propres


Une chance pour la Mauritanie que de prendre conscience des opportunités ouvertes par le soleil et le vent. Pour la première fois, une politique de l’énergie semble privilégier l’éolien et le solaire. En quelques réalisations ici et là, voilà que les deux forces contribuent désormais à l’alimentation du pays en énergie. C’est encore timide, mais c’est déjà très bien.
Si l’on en croit le ministre de la communication, Mohamed Yahya Ould Horma, la Mauritanie est en passe de devenir le pionnier de l’Afrique en matière d’exploitation d’énergies renouvelables. Il commentait les travaux du conseil des ministres qui a adopté une loi relative à une nouvelle centrale éolienne. Le ministre Ould Horma a précisé que 15 MW participent déjà à la fourniture d’ »électricité à la ville de Nouakchott. Il s’agit d’une première production qui devra bientôt arriver à 45 MW. Grâce justement à la centrale éolienne qui sera lancée.
Une centrale éolienne a été lancée à Nouadhibou. Une autre, solaire cette fois-ci, à Kiffa. Il faudra peut-être déterminer une stratégie claire en la matière avec des objectifs à atteindre au plus vite. Par exemple la construction d’une centrale éolienne et/ou solaire dans chaque capitale régionale avant la fin du mandat présidentiel actuel. Et s’engager à le faire dans chaque capitale départementale à partir de 2015/2016. La construction d’une usine de fabrication de plaques solaires est un pas important dans la généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire.
Le soleil était là, le vent aussi. Il fallait penser à exploiter ces ressources moins dangereuses, moins chères et plus pérennes.