lundi 23 janvier 2012

Un fait divers quand même


L’affaire dont on veut bien faire l’unique centre d’intérêt des Nouakchottois, est finalement un banal fais divers.
Au début était cet accident malheureux entre jeunes qui manipulaient une arme légère et qui a failli coûter la vie à la fille autour de laquelle la bande de copains s’était retrouvée. La présence du fils du Président a donné une dimension nouvelle au fait. Puis celle d’un des fils Chafii, puis celle d’un Marocain. Tout y était pour qu’en cette période de culture de la désinformation, l’amalgame soit entretenu.
Seulement à partir du moment où la fille est sauvée, et surtout à partir du moment où la procédure d’enquête a suivi son cours normal avec l’arrestation de tous les jeunes, l’affaire retombe au niveau du fait divers. Certes, les détracteurs du régime auraient bien voulu voir le fils du Président soustrait à l’enquête, mais personne ne s’y attendait vraiment… On l’avait suggéré et même espéré dans certains milieux.
«Evénement plus ou moins important qui ne relève ni de l'actualité mondiale, ni de la politique, ni de l'économie», telle est la définition que l’on donne dans les dictionnaires du fait divers. Quelqu’un ajouterait qu’il s’agit d’un fait touchant plus à des particuliers qu’à la communauté.
Je serai tenté quand même de souligner que cette affaire est venue nous rappeler que les frontières en Mauritanie ne sont pas tracées aussi nettement, que les liens s’établissent et se maintiennent malgré la politique, malgré les radicalismes… que finalement, nous possédons des ressorts, des tremplins, des passerelles qui font que le pire ne sera jamais atteint. Le pire est (toujours) derrière nous…

1 commentaire:

  1. oui oumer lefait est si divers qu'il met en relief une rareté de faits divers d'une telle envergure;les plumes n'ont plus rienà ecrire car toutes les portes sont ouvertes pour toutes les plumes dont la majorité sont plus deplumées;
    le ressort dont vousparlez sont usés car vieillis et non entretenus;c'etait l'occasion de solidarité avec son excellence le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE j'allais dire le pére AZIZ qui connait une blessure devant etre pansée et non ouverte grossierement dans les sites sociaux;
    le journalisme en MAURITANIE est vraiment en agonie si ce netait vous qui etes encore là à rappeler les bonnes pratiques
    bon courage oumer
    cheibani
    arecop2000àyahoo.fr

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