Après
avoir présenté les rapports dans les régions sud et sud-est, le Comité national
pour la transparence des industries extractives se prépare à aller prêcher dans
les régions du Nord. C’est ainsi qu’il se rendra dans les prochains jours à
Akjoujt, Atar et Zouératt. Dans chaque région, on discutera pendant deux jours
les rapports 2010 et 2011 après avoir présenté l’institution elle-même. Peu de
gens la connaissent malgré tout le tapage qui a été fait autour de la
suspension temporaire de la Mauritanie à la suite du retard pris dans la
publication de ces rapports. On se rappelle de cet ancien ministre des mines
qui confondait Transparency international et ITIE, de ce politique qui a
associait la suspension à une exclusion de la Mauritanie des «pays transparents»… Tout est rentré dans
l’ordre depuis que la Mauritanie a réussi à publier les rapports et à rattraper
son retard.
Dans
ces rapports, il apparait que la contribution du secteur extractif a été de 212
millions dollars en 2010 et 392 millions en 2011. Selon une dépêche de la PANA, 82% des revenus ont été générés par le secteur minier et 18% par
les hydrocarbures, alors qu’en 2011 les mines et les hydrocarbures ont représenté
respectivement 83% et 17%. Les revenus du secteur extractif ont contribué aux
recettes de l’Etat à hauteur de 24% en 2010 et 38% en 2011.
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