Les opérations sont en cours à Tripoli, le lieu où vit le clan Kadhafi. Finalement, l’entêtement du vieux dictateur lui destine une fin peu honorable. A mon avis, un chef qui ordonne de tirer sur sa population ne mérite pas une fin digne. Je vois donc Kadhafi et ses enfants pris par les rebelles. Sans combattre probablement, en train de fuir certainement le champ de bataille. Des hommes comme lui restent trop attachés à la vie pour accepter de la perdre pour quelque cause que ce soit. C’est très probablement habillé en femme et tentant de fuir Tripoli que Kadhafi sera pris.
Cette fin tragique, prévisible pour les jours à venir, m’amène à parler de tous ces dictateurs qui s’entêtent à assassiner et à s’accrocher au pouvoir alors qu’ils n’ont plus aucune légitimité.
A la mi-décembre 2010, peut-être que si Zein el Abidine Ben Ali avait anticipé pour faire son discours su 14 janvier, peut-être qu’il aurait sauvé son régime. Même scénario pour Moubarak d’Egypte. Et si son dernier discours avait été le premier ? Peut-être… Mais on ne refait pas l’Histoire. La trop grande confiance dans le système sécuritaire, les renseignements, la loyauté de l’armée, de la police… expliquent l’entêtement mortel de ces dictateurs qui ont fini un à un. Et dont certains sont aujourd’hui trainés devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.
Demain ce sera le tour de Kadhafi de se retrouver derrière les barreaux, à trembler en écoutant déclamer l’acte d’accusation contre sa personne. Il devra alors penser aux milliers de libyens ayant été trainés sans raison devant les tribunaux pour connaitre une fin tragique et injuste.
Méditons un parallèle entre deux moments de l’actualité : quand Sayf el Islam Kadhafi s’adressait aux populations pour les menacer de tous les malheurs si la rébellion continuait, et le moment où il se rendait pitoyablement aux rebelles.