Au lendemain des grands remous qui secouent l’Amérique, le Président Barack
Obama a pris la parole le 8 décembre dernier. Il a bien sûr fustigé le racisme
qui est en fait la cause du comportement de la police et de la justice aux Etats
Unis.
Lui, le premier noir qui dirige le pays et pour deux mandats successifs, n’a pas pu (ou su) équilibrer les relations entre ses compatriotes. Il n’a pas pu (ou su) rendre justice aux noirs du pays et faire avancer la question des droits civiques et de l’égalité devant la loi.
Dans son pays, il y a toujours des policiers blancs qui peuvent tirer sur des jeunes noirs désarmés pour une simple suspicion liée au délit de faciès. En toute impunité, parce que les jurys populaires peuvent décider de ne pas poursuivre les auteurs de ces bavures criminels. Mais pour son pays, le Président barack Obama a trouvé l’excuse : «ça ne va pas être résolu du jour au lendemain, c’est quelque chose qui est profondément enraciné dans notre société, qui est profondément enracinée dans son histoire». Ce quelque chose est le racisme. Et il faut, demande-t-il aux jeunes de son pays, «beaucoup de persévérance» pour extirper le Mal.
«Nous ne voulons pas simplement que le jeune homme parfait soit traité correctement, nous voulons aussi que les jeunes gens qui ont peut-être fait des erreurs (aient) pour eux le même bénéfice du doute que pour tous les autres. Je veux que mes petits-fils soient traités comme tous les autres petits-fils». Pour reconnaitre quand même que «la peur des Noirs ancrée dans le subconscient de certains» justifie à elle seule le racisme ambiant.
Ce qu’on doit retenir de la philosophie de cette intervention, c’est toute la diligence avec laquelle le Président Barack Obama traite la question quand il s’agit de son pays et de son peuple. Pour se demander ensuite pourquoi cette diligence ne vaut pas pour les pays faibles, souvent victimes de l’arrogance américaine au nom des droits et de la justice ?
Lui, le premier noir qui dirige le pays et pour deux mandats successifs, n’a pas pu (ou su) équilibrer les relations entre ses compatriotes. Il n’a pas pu (ou su) rendre justice aux noirs du pays et faire avancer la question des droits civiques et de l’égalité devant la loi.
Dans son pays, il y a toujours des policiers blancs qui peuvent tirer sur des jeunes noirs désarmés pour une simple suspicion liée au délit de faciès. En toute impunité, parce que les jurys populaires peuvent décider de ne pas poursuivre les auteurs de ces bavures criminels. Mais pour son pays, le Président barack Obama a trouvé l’excuse : «ça ne va pas être résolu du jour au lendemain, c’est quelque chose qui est profondément enraciné dans notre société, qui est profondément enracinée dans son histoire». Ce quelque chose est le racisme. Et il faut, demande-t-il aux jeunes de son pays, «beaucoup de persévérance» pour extirper le Mal.
«Nous ne voulons pas simplement que le jeune homme parfait soit traité correctement, nous voulons aussi que les jeunes gens qui ont peut-être fait des erreurs (aient) pour eux le même bénéfice du doute que pour tous les autres. Je veux que mes petits-fils soient traités comme tous les autres petits-fils». Pour reconnaitre quand même que «la peur des Noirs ancrée dans le subconscient de certains» justifie à elle seule le racisme ambiant.
Ce qu’on doit retenir de la philosophie de cette intervention, c’est toute la diligence avec laquelle le Président Barack Obama traite la question quand il s’agit de son pays et de son peuple. Pour se demander ensuite pourquoi cette diligence ne vaut pas pour les pays faibles, souvent victimes de l’arrogance américaine au nom des droits et de la justice ?