A
plusieurs reprises j’ai parlé dans cette rubrique de cette bourgade située sur la
route Boutilimitt-Aleg, non loin d’Aghshorguit. Un village de Haratine qui a
fini par être une halte obligatoire pour les voyageurs de cette route. La
qualité du service et du méchoui font que le repos ici est très prisé.
Les
habitants ont fini par s’émanciper, avoir leur propre école, une mosquée et un
système de relations avec l’autre. Tout cela en fait une communauté ouverte
malgré l’influence très évidente de la Jemaa Edda’wa wattabligh très implantée
ici.
L’école
du village n’a jamais eu un enseignant de français. Il y a quelques années,
pour éviter le départ ailleurs de leurs enfants candidats au concours d’entrée
en sixième, le collectif des parents avait décidé de louer les services d’un
enseignant. Mais l’effort ne pouvait continuer. Le ministère refuse apparemment
de les pourvoir et leurs enfants candidats au concours sont obligés d’aller
ailleurs. ils s’en plaignent et n’ont que ça à faire. Six salles de classes, près de deux cents élèves et pas un enseignant de Français...
Qui peut leur venir en aide ?