Le conseil des ministres de jeudi a adopté un
projet de décret
portant dissolution de l'Agence Nationale d'Appui et d'Insertion des Réfugiés
(ANAIR) et son remplacement par une «Agence
nationale de lutte contre les séquelles de l’esclavage, de l’insertion et de
lutte contre la pauvreté». Au-delà de la complexité de l’acronyme, la
nouvelle agence constitue une révolution en soi. Mais en quoi consiste-t-elle ?
Selon le ministre de la communication, Me Hamdi
Ould Mahjoub, la création de l’agence «répond
à un certain nombre de besoins relatifs à la définition et à la proposition de
programmes visant à éradiquer les séquelles de l'esclavage, et ce en
concertation avec les acteurs intervenant dans le domaine d'exécution desdits
programmes.
Il a noté que l'établissement vise également à concevoir, coordonner, exécuter et suivre les programmes d'insertion dans la vie active des réfugiés revenant au pays , cela en plus de la promotion de programmes entrant dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté en vue d'éradiquer définitivement le phénomène de la pauvreté en Mauritanie.
Le ministre a précisé que la nouvelle agence est soumise à la tutelle de la Présidence de la République. Elle est, a-t-il dit, l'instance à travers laquelle l'Etat exécutera toutes les opérations liées à l'éradication des séquelles de l'esclavage et à l'insertion dans la vie active des réfugiés qui ont regagné le pays ainsi qu'à la promotion des programmes visant à lutter contre la pauvreté.
L'agence œuvrera aussi à la centralisation des programmes qui étaient exécutés dans ce domaine par d'autres institutions comme le commissariat aux droits de l'homme, le commissariat à la sécurité alimentaire et d'autres secteurs.
Elle s'intéressera également à toutes les questions se rapportant aux citoyens revenant de l'étranger, aux réfugiés et aux victimes des séquelles de l'esclavage.
Elle aura en outre à utiliser tous les vecteurs potentiels pour créer de nouvelles opportunités d'emploi et renforcer les capacités de revenus et d'insertion sociale des couches les plus vulnérables en vue de résorber les inégalités et d'encourager la cohésion sociale, a dit le ministre.
La nouvelle agence œuvrera en outre à l'exécution de travaux portant sur l'accès à l'eau potable et aux services de base, à la promotion de l'habitat social et des activités génératrices de revenus, cela en plus de la prise en charge immédiate des mauritaniens qui reviennent dans le pays dans des circonstances exceptionnelles et de l'appui urgent devant être apporté à toutes les victimes des catastrophes naturelles comme les inondations et autres» (compte-rendu AMI).
Autant dire qu’elle
ambitionne de reprendre de nombreux programmes qui n’ont pas forcément réussi
par le passé. Le fait de la placer directement sous le contrôle de la
présidence indique l’intérêt que lui porte le Président de la République. Visiblement,
le Président Ould Abdel Aziz veut faire part d’un choix stratégique en se
mettant en avant lui-même dans la lutte contre l’esclavage et ses séquelles. Avec
la projet «Nouadhibou, zone franche» et la Caisse de dépôt et de développement
(CDD), c’est le troisième axe stratégique qu’il entend mettre en avant pour
éventuellement le capitaliser aux échéances électorales prochaines.Il a noté que l'établissement vise également à concevoir, coordonner, exécuter et suivre les programmes d'insertion dans la vie active des réfugiés revenant au pays , cela en plus de la promotion de programmes entrant dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté en vue d'éradiquer définitivement le phénomène de la pauvreté en Mauritanie.
Le ministre a précisé que la nouvelle agence est soumise à la tutelle de la Présidence de la République. Elle est, a-t-il dit, l'instance à travers laquelle l'Etat exécutera toutes les opérations liées à l'éradication des séquelles de l'esclavage et à l'insertion dans la vie active des réfugiés qui ont regagné le pays ainsi qu'à la promotion des programmes visant à lutter contre la pauvreté.
L'agence œuvrera aussi à la centralisation des programmes qui étaient exécutés dans ce domaine par d'autres institutions comme le commissariat aux droits de l'homme, le commissariat à la sécurité alimentaire et d'autres secteurs.
Elle s'intéressera également à toutes les questions se rapportant aux citoyens revenant de l'étranger, aux réfugiés et aux victimes des séquelles de l'esclavage.
Elle aura en outre à utiliser tous les vecteurs potentiels pour créer de nouvelles opportunités d'emploi et renforcer les capacités de revenus et d'insertion sociale des couches les plus vulnérables en vue de résorber les inégalités et d'encourager la cohésion sociale, a dit le ministre.
La nouvelle agence œuvrera en outre à l'exécution de travaux portant sur l'accès à l'eau potable et aux services de base, à la promotion de l'habitat social et des activités génératrices de revenus, cela en plus de la prise en charge immédiate des mauritaniens qui reviennent dans le pays dans des circonstances exceptionnelles et de l'appui urgent devant être apporté à toutes les victimes des catastrophes naturelles comme les inondations et autres» (compte-rendu AMI).