Malgré mon état de santé, j’ai tenu à suivre la première sortie des Lions de la Teranga pour la CAN 2012. Face à la Zambie avec ses joueurs de petits gabarits, trainant avec eux le souvenir de leur brillante équipe dont l’avion s’est écrasé dans les années 90 au Gabon.
C’est justement à Libreville que la petite équipe de Zambie doit faire face à ce qui est annoncé comme «la machine sénégalaise». Les pronostics ont certainement pesé.
Dès les premières minutes, on a vu un Sénégal confiant, déployant un jeu technique, de stars européennes. Face à la fragilité des joueurs zambiens, la technicité des sénégalais se transformait en une expression de l’arrogance, de la suffisance.
En face, les Zambiens n’avaient plus rien à perdre. Ils créaient et réussissaient à avoir des coups de génie. Moins de trente minutes de jeu, la Zambie mène deux à zéro.
Arrive la deuxième erreur des Sénégalais : les changements prématurés. Et ce n’est pas le but d’honneur qui sauvera la situation. Les Lions ont perdu un supporter.