C’est
au Terminal 3 de l’aéroport Charles de Gaule qu’il faut prendre l’avion de la
Mauritanian Ailrlines International (MAI) pour la Mauritanie. Avec ses deux
vols par semaine, la compagnie nationale entend reconquérir sa part du marché
dont elle a été longtemps privée à cause de son inscription sur la liste noire.
On se souvient encore de cette bataille livrée par les Mauritaniens pour
revenir aux normes de sécurité internationales et reprendre les routes du ciel.
On se souvient de tout ce que cela a engendré de malaises et de déconvenues. On
se souvient de la victoire célébrée après avoir fait beaucoup d’efforts. Aujourd’hui,
la Mauritanie est devenue un exemple à tous les pays d’Afrique ou d’Asie ayant
connu les mêmes problèmes.
Depuis
quelques temps, la MAI dessert Paris deux fois par semaine (dimanche et jeudi).
En prenant le vol, on est surpris par le nombre des passagers. Ils sont à peine
une cinquantaine dont une bonne partie descend justement à Casablanca au Maroc.
Là aussi, c’est une autre contrainte pour la MAI qui, tout en faisant escale à
Casa pour desservir cet aéroport n’a pas le droit de prendre de passagers à l’aller,
mais seulement au retour…
Ils
ne sont qu’une quinzaine en général à aller jusqu’à la destination finale. On peut
croire que la MAI manque de communication sur ces dessertes. Comment peut-on
comprendre sinon que la compagnie qui offre des avantages financiers nets (le
billet aller-retour coûte 221.000 UM), soit la moins pourvue en passagers ?
D’autant plus que ses horaires sont très confortables : vous allez et
venez le jour du dimanche ou jeudi, en tout cas en plein jour, évitant ainsi
les voyages nocturnes fatiguant. Les officiels ne voyagent plus que sur la MAI,
mais seulement jusqu’à Casablanca, là ils commencent, chacun à sa manière, à
tricher pour prendre quelques points sur les autres compagnies.
Il est temps pour nous de penser à la consommation de
ce qui nous appartient. Sinon comment croire à un développement possible ?
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