Vous
vous souvenez sans doute de cette tradition chez Mauritanie Perspectives (MP)
qui consiste à rassembler des groupes de réflexion autour d’une problématique
qui touche la Mauritanie et de produire une participation au débat national. Depuis
deux mercredis, c’est la jeunesse qui est au centre des préoccupations de MP.
L’objectif
de plusieurs sessions de discussions et d’échanges est de produire des
propositions d’ici la fin de l’année en cours. Des propositions qui peuvent
tracer la voie la meilleure pour répondre aux aspirations de la jeunesse
mauritanienne. Ces propositions doivent nécessairement émaner des organisations
de jeunes à travers des rencontres sur des thématiques diverses mais qui
essayent toutes de prendre en charge les préoccupations d’aujourd’hui.
La
rencontre de ce mercredi a été l’occasion pour certains jeunes de se rencontrer
de visu, pour la première fois alors qu’ils appartiennent à un réseau qui s’appelle
«Mauritanie, je veux t’aider». Plus, deux de ces jeunes ont publié un ouvrage
où ils ont rassemblé les échanges dans le cadre de ce réseau. Un ouvrage de
moins de cent pages qui est une espèce de florilège. Assez révélateur de la
jeunesse d’aujourd’hui qui n’a pas besoin d’être physiquement ensemble pour
faire cause commune.
Les
débats introduits par le sociologue Amadou Sall ont permis un échange riche
visant à préparer le processus de réflexion qui doit nécessairement aboutir à
un démembrement vers les quartiers de Nouakchott et de Nouadhibou, puis vers la
jeunesse rurale. Car la réflexion doit être le fruit d’un large éventail pour
assurer la représentativité et la globalité de la prise en charge des problèmes
posés.
Le produit de la réflexion doit être proposé aux
différents acteurs de la société : décideurs, partis, administration,
parlementaires, média…
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