La
visite effectuée par le Premier ministre à Nouadhibou a permis à ceux d’entre
les visiteurs d’occasion de voir les changements connus par la ville. Au plan
de l’urbanisme, il n’y a plus de bidonvilles à Nouadhibou. Plus de gazra non
plus. Plusieurs kilomètres de goudron traversent désormais, ce qui a permis le
désenclavement de tous ses quartiers. Elle produit désormais deux fois ses
besoins en électricité…
Et
parce qu’on parle d’électricité, il est utile de savoir qu’en 2009, la SOMELEC
produisait 45 MW et qu’elle est aujourd’hui à 150 MW environ. Dans quelques 3
mois, il faudra compter 40 MW d’éolien et 15 de solaire, en plus de la centrale
dont la construction a été lancée par le Président à son retour de France et
qui va produire 120 MW. Ne parlons pas des projets d’alimentation de Kiffa, de
Zouératt, de Néma ou de Adel Begrou.
En
somme, la Mauritanie a investi de 1988 à 2008, 12 milliards d’ouguiyas dans le
secteur de l’énergie. Entre 2009 et 2012, ce sont 60 milliards qui ont été
investis dans ce secteur vital, alors que près de 140 milliards sont en cours
de mobilisation. Le gouvernement promet ainsi l’accès aux services de l’eau
potable et de l’électricité à près de 90% d’ici trois ans. Si cela se réalise,
les fameux objectifs du millénaire du développement (OMD) seront largement
atteints en la matière.
Sur
le plan des routes et à titre de comparaison, 150 kilomètres de route ont été
bâties à Nouakchott entre 1960 et 2009. Depuis, nous en sommes 170. La moyenne
pour la première période est de 3 km par an, alors que la seconde dépasse les
soixante km par an. L’objectif étant de raccorder tous les départements à des
routes nationales. Mederdra-Rkiz, Magham-Kaédi, Néma-Amourj, Néma-Bassiknou,
Kiffa-Kankossa, Sélibaby-Kiffa… le maillage du pays est désormais une
perspective réalisable dans le proche avenir.
Peut-on par exemple imaginer
que le pays en chantier a créé environ 90.000 emplois durant les trois
dernières années ?
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