On
a souvent vu des petits délinquants se transformer en combattants jihadistes
agissant au nom de l’une des organisations terroristes qui défient l’ordre et
les sociétés dans notre espace sahélo-saharien. On assiste probablement au
cheminement inverse s’il ne s’agit pas tout simplement à un retour au hobby d’origine.
J’ai
lu ce matin sur l’un des sites mauritaniens que deux anciens prisonniers
salafistes auraient été envoyé en prison pour association de malfaiteurs, vols,
utilisation d’armes, etc. Ils ont été arrêtés à la suite de plusieurs plaintes
venant de victimes diverses.
L’une
des victimes a été délestée de la somme de 19 millions d’ouguiyas, la deuxième
de 15 millions et la troisième sept millions. Chaque fois, la personne avait
laissé de telles sommes dans la voiture, soit pour prier soit pour traiter
rapidement une affaire. Pour revenir et se retrouver délestée de tout ce qu’elle
avait.
L’enquête
de police a donc abouti à l’arrestation de ces deux anciens activistes qui,
semble-t-il, ont été confondus par l’accusation. En attendant le jugement de l’affaire
et les éclaircissements qui pourraient être donnés d’ici là, il y a lieu de se
poser des questions sur cette habitude des commerçants mauritaniens à
transporter avec eux de grosses sommes d’argent sans sécurité particulière. Il faut
dire que la gestion du système bancaire – les banques devenant des coffres de
familles -, la confiance des déposants a pris un sérieux coup. Surtout que l’exemple
de faillite survenue à la Maurisbank récemment est venue renforcer cette
suspicion.
Comment
faire pour amener les opérateurs à cesser de trimbaler tant d’argent sur eux ?
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