Mercredi
et jeudi derniers (26 et 27/2), les Alliances franco-mauritaniennes étaient en
conclave à Nouakchott. Elles sont cinq : celle de Nouakchott, sans doute
la plus importante, celles de Nouadhibou, de Kiffa, de Kaédi et d’Atar. Présidents
et directeurs exécutifs de ces alliances se sont retrouvés deux jours durant
pour discuter et évaluer leurs actions.
Les
cinq Alliances forment le réseau des alliances de Mauritanie. Celle de
Nouakchott est la délégation générale de toutes les alliances. D’où l’importance
de son directeur délégué général.
L’Alliance
de Nouakchott a été créée en 1994 et inaugurée en 1996 par Pierre Messmer,
vieil ami de la Mauritanie. Sa gestation a été laborieuse parce que le
gouvernement de l’époque considérait qu’il s’agissait là d’un «néocolonialisme»
qu’il fallait combattre et non aider à s’implanter.
A
cause de l’hostilité ambiante, les débuts sont difficiles. Mais très vite l’Alliance
franco-mauritanienne de Nouakchott connait un destin plutôt heureux. Elle n’atteint
cependant un niveau convenable d’activités qu’à partir du milieu des années
2000, quand le pays se libérera peu à peu des pesanteurs chauvines et qu’il
cessera de se recroqueviller sur lui-même. Avec notamment la présidence de
Ahmed Ould Hamza.
L’AFM
de Nouakchott devient un haut-lieu de culture où l’on dispense un enseignement
de qualité et où le souci de promouvoir les échanges culturels entre les deux
pays est réellement pris en charge. Elle est du coup un véritable cadre de
rayonnement de cultures. Le réseau peut alors s’implanter en Mauritanie et
gagner les villes de l’intérieur. Chaque année, le réseau se réunit à
Nouakchott pour faire le point.
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