«Je
fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie
Trierweiler». C’est par cette formule laconique que le Président français
François Hollande a fait savoir au public la tournure que prenait cette affaire
qui avait débuté par la révélation d’une relation avec l’actrice Julie Gayet,
révélation faite par Closer il y a quelques jours.
Vu
d’ici, cette affaire a commencé quand un Président français est entré à l’Elysée
avec «une compagne» et non «une épouse». Les paramètres en la
question étant ce qu’ils sont, on considère ici que cela fait partie des «manifestations
de la mécréance». C’est sans doute pourquoi, la «nouvelle affaire
Hollande» n’est pas discutée ou commentée ici. C’est quand même l’occasion
de revoir un peu la question des comportements conjugaux de nos politiques et
de voir s’il s’agit là de vie privée qui ne doit pas faire l’objet d’un étalage
public.
On
lit souvent – de plus en plus souvent – des relations faites par tel ou tel
site sur les aventures amoureuses de tel ou tel responsable. On prend la
précaution souvent de ne pas citer de nom, mais de décrire et de situer avec
plus ou moins de précision la personne. Toujours ridicule la manière choisie
pour faire étalage des commérages. N’empêche qu’en souvenir d’un ami qui a
quitté ce monde et je reprends ce qu’il disait, parlant des ministres de
l’époque : «On ne peut pas attendre la loyauté et la fidélité de
quelqu’un qui n’a pas été capable d’en faire preuve vis-à-vis de son conjoint».
Et se tournant vers le Président : «Monsieur le Président, ces gens
seront les premiers à vous lâcher. Ils sont incapables d’être fidèles et
correctes dans leurs foyers…» Cela faisait rire certains, grincer d’autres,
mais personne ne remettait en cause les folles sagesses de mon ami.
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