Un record, cela se fête. Et c’est en grande pompe
que la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a célébré son record de
vente pour 2013. 13,042 millions de tonnes exportées au 31 décembre 2013. C’est
le plus fort chiffre jamais atteint depuis que la SNIM a en charge le secteur
des mines de fer.
Cette performance historique intervient au
moment où la SNIM est engagée dans un vaste et ambitieux programme de
transformation, baptisé NOUHOUDH. Ce
programme vise à porter, dans les 25 ans qui viennent, la production de la
Société à 40 millions de tonnes par an et à hisser la SNIM parmi le Top 5
mondial des exportateurs de minerai de fer en seaborne.
Le mot-clé de la stratégie développée par la SNIM pour la décennie à venir
est bien le mot «vision». Elle s’articule autour d’un programme de huit
axes : 1. Recherche géologique ; 2. Augmentation de la
production ; 3. Efficacité opérationnelle ; 4. Promotion des
compétences ; 5. Positionnement sur le marché ; 6. Développement du
partenariat ; 7. Développement durable ; 8. Cadre de vie et
intégration à l’économie nationale.
La philosophie d’un tel programme découle de la nécessité d’avoir «une stratégie industrielle contrôlée»,
selon les termes des hauts cadres de la société. La stratégie part d’un
diagnostic qui permet d’envisager de compter parmi les cinq premiers
exportateurs de fer dans le monde. Pour ce faire, deux impératifs : ne pas
perdre de temps et trouver obligatoirement le minerai de qualité. Les
tergiversations ou la non réalisation des objectifs de production peuvent
fatalement entrainer la fin de l’entreprise. Rien que «l’efficacité opérationnelle» développée en prélude de la
réalisation des grands travaux, rien que cela peut déjà faire gagner dans
l’ordre de 20% à la production. Il s’agit, à partir de la réorganisation, en
vue de les améliorer, des méthodes de travail, d’avoir un résultat meilleur et
un niveau de production supérieur à celui qu’on avait. Elimination de tous les
«petits gaspillages», standardisation
du travail, pérennisation du processus… ce sont là quelques-uns de piliers de
la «transformation opérationnelle»
mise en œuvre par la SNIM avec le concours d’un cabinet international. Tout
cela pour atteindre le chiffre des 40 millions de tonnes à exporter par
an pour un coût de production inférieur à 40 dollars la tonne.
A l’occasion de la célébration de ce premier résultat, l'Administrateur Directeur Général de la SNIM, Mohamed Abdallahi Ould Oudaâ a félicité l'ensemble des travailleurs de la Société pour ces performances historiques exceptionnelles, les engageant à se mobiliser davantage en faveur du développement de l'entreprise.
Héritière de la MIFERMA, la
SNIM devient en 1978 une «Société d’économie mixte»
(SEM) : 78,35% à l’Etat mauritanien, 7,17% reviennent à l’IBK, institution
financière du Koweït, 5,66% à ARMICO, 4,59% à Irak Fund, 2,30% à ONYHM (Maroc),
&,79% à la Banque Islamique de Développement, et 0,14% aux privés
mauritaniens. Son chiffre d’affaires atteint aujourd’hui
1,5 milliards de dollars. Elle participe au niveau de 30% au budget national et
à 20% du PIB.A l’occasion de la célébration de ce premier résultat, l'Administrateur Directeur Général de la SNIM, Mohamed Abdallahi Ould Oudaâ a félicité l'ensemble des travailleurs de la Société pour ces performances historiques exceptionnelles, les engageant à se mobiliser davantage en faveur du développement de l'entreprise.
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