La
première rencontre des expertises et compétences mauritanienne s’est achevée ce
jour avec la formulation d’un paquet de recommandations sur lesquelles nous
reviendrons.
La
cérémonie de clôture a été présidée par le Premier ministre Dr Moulaye Ould
Mohamed Laghdaf. Elle a vu les participants adresser une motion de
remerciements aux Autorités lue par Brahim Ould Lemghallef du Canada. Puis la
lecture des recommandations faite par Abdoulaye Diagana de France (Kassataya). Parmi
ces recommandations, on note l’organisation des Etats généraux pour le
développement, la levée de la limite d’âge pour permettre aux chercheurs et
professeurs travaillant à l’extérieur de dispenser leurs connaissances dans les
universités mauritaniennes le moment venu, la création d’une plate-forme
dynamique d’échanges entre les compétences nationales, la facilitation des
procédures d’état civil (nationalité, enrôlement, papiers…), la création d’un
guichet unique pour la création d’entreprises (PME), l’utilisation des quotas
mauritaniens dans les organisations internationales, la création d’une
structure chargée des Mauritaniens de l’étranger…
Pour sa part le Premier ministre devait rappeler
que la migration est rarement un acte volontaire. Mais qu’elle permet de s’ouvrir
sur d’autres cultures humaines, d’autres valeurs pour enrichir sa propre
expérience.
Le Premier Ministre devait préciser que les
autorités mauritaniennes sont conscientes de difficultés que vivent les
immigrés à cause de l'éloignement et de l'absence d'accès aux fonctions administratives.
«Cette situation ne devra pas constituer un motif d'inquiétude ou de frustration, mais un moyen de raffermir la détermination et de valoriser la productivité en perspective d'un retour heureux au pays pour participer à la construction nationale». Et comme pour rassurer sur l’état du pays, il a ajouté : «Des chantiers de construction et d'urbanisation sont en cours partout dans le pays, grâce à la multiplicité et à la diversité des financements et à leur usage transparent, ce qui encourage le retour des hautes compétences et expertises nationales».
Rappelons que, comme prévu, les travaux de la rencontre se sont déroulés en trois sessions :
«Cette situation ne devra pas constituer un motif d'inquiétude ou de frustration, mais un moyen de raffermir la détermination et de valoriser la productivité en perspective d'un retour heureux au pays pour participer à la construction nationale». Et comme pour rassurer sur l’état du pays, il a ajouté : «Des chantiers de construction et d'urbanisation sont en cours partout dans le pays, grâce à la multiplicité et à la diversité des financements et à leur usage transparent, ce qui encourage le retour des hautes compétences et expertises nationales».
Rappelons que, comme prévu, les travaux de la rencontre se sont déroulés en trois sessions :
- La première session a permis aux
Experts de présenter des modèles de projets dans des domaines majeurs comme
l'énergie, l'eau, la santé, l'environnement, les infrastructures de base, les
nouvelles technologies de l’information, l'enseignement supérieur,
l’emploi, la recherche scientifique, l'industrie, l'entreprenariat etc.
- La deuxième session a servi à
identifier les faiblesses et insuffisances au niveau de la préparation et de la
mise en œuvre des projets de développement.
- La troisième session a eu pour
objet de rechercher le cadre adéquat en vue de canaliser et de promouvoir
l’apport des compétences et expertises résidant à l’étranger. Pour ce faire,
établir des passerelles permanentes entre les Experts eux-mêmes, entre eux et
le pays pour garantir leur participation à son développement.
Les
deux jours ont été marqués par des discussions ouvertes et franches.
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