C’est l’histoire d’un ami qui revenait de son
exil la semaine dernière.
Cheikh, est un brillant mathématicien qui n’a pas
trouvé quoi le retenir dans son pays. Comme beaucoup de compétences, il a
préféré émigrer pour trouver de quoi satisfaire sa soif de recherches et de
savoirs. Il est parti s’installer quelque part dans l’un des pays du Golf.
Chaque année, il vient ici passer ses vacances
avec sa famille. L’occasion de ramener les enfants dans le pays apprendre
quelques-unes des valeurs qui existent encore dans le milieu auquel mon ami
Cheikh appartient.
Cette année – en fait l’autre semaine – il avait
choisi de prendre la route qui passe par Istanbul en Turquie. Il avait lu sur
des sites mauritaniens que la Mauritanie et la Turquie avaient signé un accord
de libre-circulation entre les deux pays. Les sites disaient, avec détail, que
Mauritaniens et Turcs n’avaient plus besoin de visas pour entre dans leurs pays
respectifs. Donc il n’a pas été gêné de devoir passer quelques jours en
Turquie. Le temps pour lui de laisser la famille se reposer et de faire un peu
de tourisme.
Il débarque donc en Turquie sans avoir pris le
soin d’avoir un visa d’entrée parce qu’il avait lu l’information sur plusieurs
sites. Surprise : obligation pour lui d’avoir un visa d’entrée. Rien à
faire, il restera prisonnier lui et sa famille (avec enfants) dans cet aéroport
qui n’a rien d’un refuge en ces temps d’hiver rigoureux. Au premier jour, les
enfants se lassent et commencent à exprimer leur inquiétude et leur désarroi. Puis
il sera obligé de louer une chambre d’un hôtel d’aéroport à dix euros l’heure !
48 heures d’enfer parce que des sites ont donné
une mauvaise information. Mon ami n’est pas près d’oublier sa mésaventure. Il en
veut à mort à mes confrères et moi parce qu’il nous tient responsable de ce qui
lui est arrivé. Dommage !
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