Ce qui se
passe en Syrie est une nouvelle manifestation de la duplicité de l’Occident et
de ses alliés arabes. Après avoir été incapables de faire comme ils ont fait
avec l’Irak quand le secrétaire d’Etat américain affirmait devant la communauté
internationale détenir les preuves formelles de la possession (et de l’utilisation
probable) des armes de destruction massive par le régime de Saddam Hussein,
voilà que ce sont des journalistes qui sont sollicités çà et là pour donner
prétexte à une intervention ouverte occidentale en Syrie.
On doit
faire vite parce que l’intervention des combattants du Hezbollah aux côtés des
forces régulières a permis de renverser le rapport de force. Ce ne sont plus
les rebelles qui font des avancées sur le front, mais les forces régulières. On
avance donc vers un scénario à la libyenne. Quand les forces libyennes
avançaient sur Benghazi et que, dans la précipitation, la France, sous le
couvert de l‘OTAN, lançait ses frappes. Nous savons désormais où peut mener une
guerre mal menée, aux justifications morales fallacieuses… à une situation
chaotique qui fait le bonheur des vrais ennemis de la démocratie et de l’Humanité.
En attendant
de voir si la force de conviction des pétrodollars sera déterminante pour
amener Américains, Français et Anglais à aller plus loin dans leur soutien à la
rébellion syrienne, c’est ce beau pays qui paye le lourd tribut de la guerre.
On raconte
chez nous que deux tribus guerrières se battaient pour quelques troupeaux de
camelins. Tout un jour d’échanges nourris, des embuscades, des contournements
de fortifications et surtout beaucoup de morts… et à la fin de la journée, l’on
découvrit que plus une bête n’avait survécu au combat. Sur le champ de
batailles, les carcasses couvraient tout l’espace, se mêlant aux cadavres des
hommes… ce pour quoi on s’était battu n’existait plus… ce pour quoi, les morts
sont morts a été détruit…
On le
raconte pour dire la futilité, la vanité de ces actions guerrières qui n’ont
pas de lendemains, qui détruisent sans discernement…
Et comme
toujours revient à nous cette question essentielle pour comprendre ce qui se
passe en Syrie : à qui profite le crime ?
Elémentaire Mr
Watson : à Israël, à qui d’autre ?
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