Une chance pour la Mauritanie que de prendre conscience des opportunités
ouvertes par le soleil et le vent. Pour la première fois, une politique de l’énergie
semble privilégier l’éolien et le solaire. En quelques réalisations ici et là,
voilà que les deux forces contribuent désormais à l’alimentation du pays en
énergie. C’est encore timide, mais c’est déjà très bien.
Si l’on en croit le ministre de la communication, Mohamed Yahya
Ould Horma, la Mauritanie est en passe de devenir le pionnier de l’Afrique en
matière d’exploitation d’énergies renouvelables. Il commentait les travaux du
conseil des ministres qui a adopté une loi relative à une nouvelle centrale
éolienne. Le ministre Ould Horma a précisé que 15 MW participent déjà à la
fourniture d’ »électricité à la ville de Nouakchott. Il s’agit d’une
première production qui devra bientôt arriver à 45 MW. Grâce justement à la
centrale éolienne qui sera lancée.
Une centrale éolienne a été lancée à Nouadhibou. Une autre,
solaire cette fois-ci, à Kiffa. Il faudra peut-être déterminer une stratégie
claire en la matière avec des objectifs à atteindre au plus vite. Par exemple
la construction d’une centrale éolienne et/ou solaire dans chaque capitale
régionale avant la fin du mandat présidentiel actuel. Et s’engager à le faire
dans chaque capitale départementale à partir de 2015/2016. La construction d’une
usine de fabrication de plaques solaires est un pas important dans la
généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire.
Le soleil était là, le vent aussi. Il fallait penser à
exploiter ces ressources moins dangereuses, moins chères et plus pérennes.
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