Mars 1972 a lieu à Nouakchott la déclaration de
naissance de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), une
évolution de l’Organisation des Etats riverains du Sénégal (OERS). Elle comprend
le Mali, le Sénégal et la Mauritanie. Trois pays qui acceptent de faire de ce
cours d’eau qui les traverse un espace d’intégration et de convergence.
Il s’agissait de concevoir ensemble une mise en
valeur de cette ressource, d’abord de concevoir le fleuve comme élément de
stabilisation et d’intégration et non de discordes.
Aujourd’hui, mars 2013, les chefs d’Etats de l’Organisation
reviennent à Nouakchott pour le 15ème sommet, cette fois-ci avec un nouveau
membre qui est la Guinée où le fleuve prend sa source (Fouta Djalon). Le temps
de la refondation est donc arrivé. C’est aussi celui de la relance.
Alpha Condé de Guinée, Dioncounda Traoré du Mali
et Macky Sall du Sénégal sont arrivés à Nouakchott pour assister au sommet
prévu demain lundi. Les ministres et les experts ont déjà fini de préparer le
sommet où d’importantes mesures doivent être adoptées. Notamment la nouvelle
répartition des rôles et des postes de responsabilités au sein de l’Organisation
avec l’entrée de la Guinée. Mais aussi le siège des démembrements de l’organisation.
Lors de la réunion des ministres, le président en exercice du
Conseil des ministres, le Sénégalais Oumar Gaye a estimé que «le chemin parcouru entre le 14ème et la
15ème conférence est marqué par des progrès constants, massifs et
multisectoriels», ajoutant que «les
sept résolutions et les nombreuses recommandations de la dernière conférence
ont été intégralement exécutées hormis une relative au CGFO qui est encours d'exécution». Avant de juger «le bilan à la fois honorable et satisfaisant».
Parlant des réformes opérées par l'OMVS, le
ministre a précisé que les principales réformes ont couvert la refonte et la
modernisation de l'ordonnancement juridique, refonte assimilable à une
véritable naissance juridique, la refondation programmatique, la réadaptation
institutionnelle, l'adoption d'une approche programme évolutif et la
structuration de la coopération technique et financière.
Il a aussi révélé que le Banque Mondiale, le Royaume des pays Bas et le Fonds de l'environnement mondial ont accepté de financer les secondes phases duprojet de gestion des ressources en eau à usages multiples (PGIRE) pour un montant de 90 milliards de FCFA et du GEF pour un montant de 15 millions d'euros.
Il a enfin précisé que ses collègues et lui vont proposer à la conférence des Chefs d'Etat et du gouvernement une série de mesures à prendre pour la pérennité de l'OMVS, au grand bénéfice des populations des pays membres.
La partie mauritanienne a
exprimé sa détermination et son engagement
à consolider, à approfondir et à améliorer ce précieux cadre de coopération et
ce vecteur pertinent d'intégration patiemment bâti, pour élargir les
opportunités de développement de nos Etats respectifs. Il a aussi révélé que le Banque Mondiale, le Royaume des pays Bas et le Fonds de l'environnement mondial ont accepté de financer les secondes phases duprojet de gestion des ressources en eau à usages multiples (PGIRE) pour un montant de 90 milliards de FCFA et du GEF pour un montant de 15 millions d'euros.
Il a enfin précisé que ses collègues et lui vont proposer à la conférence des Chefs d'Etat et du gouvernement une série de mesures à prendre pour la pérennité de l'OMVS, au grand bénéfice des populations des pays membres.
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