C’est l’histoire d’un quartier de Tignuint, ce village situé à mi-chemin entre Rosso et Nouakchott. Ce quartier où se trouve une quarantaine de familles qui se battent depuis quelques semaines pour éviter la mise en activité d’une boucherie en plein milieu des habitations.
Pour ceux qui ont déjà pris la route, c’est à l’emplacement où était le poste de contrôle de gendarmerie, juste à l’entrée en venant de Nouakchott. Quelques entrepreneurs, ayant sévi en Gambie, avaient décidé de monter une activité de «vente de viande» dans la zone. Ils ont acheté le terrain puis lancé le projet qui a vite pris la forme d’une boucherie. Sans pour autant prendre les précautions nécessaires pour éviter les effets sur l’environnement immédiat. Un abattoir en plein milieu des habitations, on sait ce que cela va donner.
Les populations concernées se sont rassemblées pour demander au chef d’arrondissement d’abord, puis au Wali de la région d’intervenir pour empêcher la mise en exécution du projet. D’abord rejetée par les autorités administratives, l’initiative a fini par se faire entendre. Pas complètement parce que les promoteurs du projet amènent des populations d’ailleurs pour les faire signer des pétitions demandant l’installation de la boucherie. Les signataires de ces pétitions n’habitent même pas Tiguint. Mais les populations concernées craignent aujourd’hui que les autorités ne finissent par «faiblir» devant les pressions des promoteurs. Après tout ce sont eux qui ont les moyens, pas les populations qui n’ont que le droit de manifester leurs mécontentements face à l’installation d’une boucherie dont la proximité ne peut être qu’une catastrophe pour le milieu et pour les hommes. En attendant le bonheur…
Hier tard la nuit je t'ai vu sur un documentaire de franceo:
RépondreSupprimerAdrar, la fin des oasis ?
Mamadou