H
comme hôtellerie… C’est la SOMASERT qui s’occupe de ce secteur. Ses hôtels
s’appellent Oasian. Un à Nouadhibou avec une capacité de 40 chambres dont 4
suites. Toujours à Nouadhibou, le projet en cours de réalisation d’un «célibatrium»,
complexe de 36 studios avec balcons, entièrement équipés pour permettre
l’indépendance de leurs occupants. A Zouératt, l’hôtel dispose de 40 chambres
et d’un complexe indépendant avec 12 suites et 4 bungalows. Depuis 2011, les
capacités de l’hôtellerie de la SOMASERT tournent à 95%. Le service s’est
qualitativement amélioré. La société est sollicitée pour les bases de vie des
sociétés opérant dans la région de Zouératt et répond parfaitement aux attentes
de sa clientèle.
I
comme Imishikline, deux ensembles qui affleurent à une quarantaine de
kilomètres au sud-ouest de Zouératt : Imishikil Lakhdhar et Imishikil
Labyadh, le premier pour la dominance de la pierre dans son relief, le second
pour le sable blanc qui le recouvre. Les deux ensembles sont englobés dans un
permis octroyé au géant XSTRATA qui a choisi de donner au projet d’exploitation
le nom d’un troisième pic situé plus loin, cependant visible d’ici. Il s’agit
d’Askaaf qui sonne plus simple pour les étrangers, plus poétique pour les nationaux.
Après avoir monté un projet commun avec la SNIM pour
El Aouj, XSTRATA semble opter pour le démarrage de ce projet d’Askaaf où elle
est seule. L’engouement de la multinationale est largement justifié par les
soupçons d’existence d’importantes réserves de minerais riches. Elle entend
donc dicter sa volonté aux autorités mauritaniennes. D’abord en les obligeant à
l’autoriser à utiliser l’eau des nappes environnantes pour exploiter le
minerai, ensuite à lancer le projet où elle est seul avant celui de la
joint-venture avec la SNIM. La pression est énorme sur un petit pays comme la
Mauritanie qui se voit menacé par le départ du géant si ses doléances ne sont
pas satisfaites.
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