C’est une lettre-commentaire que j’ai reçue de mon ami
Colonel El Boukhary qui vient de découvrir le site de Aïchetou Mint Ahmedou. Il me
demande de publier sa réaction sur mon blog. C’est fait.
«Lettre à Aichetou Ahmedou
Merci pour ce beau cadeau littéraire,
J’ai visité le site; je m'y abonne désormais.
J'y ai lu et apprécié
beaucoup de tes écris... et de tes humeurs. (Excuse-moi le pléonasme: tous tes
écrits sont des humeurs. En tout cas, moi, c'est comme ça que je les ai
sentis).
Comme toi, comme tout le
monde, j'en ai beaucoup, moi aussi, les humeurs. Mais comment puis-je les
exprimer? C'est toute la différence avec les talentueux de ton calibre.
Pour toi et tes semblables, la question ne se pose pas: votre génie
et vos aptitudes résident justement dans ce don naturel -
mais perfectible- que vous avez développé avec succès, vous
permettant de traduire l'humeur et la partager, sous une belle forme poétique.
Ca fait de vous, non seulement des créateurs artistiques d’excellence,
mais aussi des altruistes singuliers. Naturellement, parmi les plus en
vue!
Auparavant, j'avais écouté
l’une de tes interviews, et lu des
commentaires de presse à ton sujet. Mais le tout me laissait sur ma faim.
Maintenant, je me suis fait une
idée de ce que tu faits, de ce que tu es. Je te l'exprime le plus simplement
possible, en un mot: bravo!
En fin, permets-moi cette intrusion
ou maladresse de fan: Pourquoi tu te faits traduire par quelqu'un d'autre, même
si l’on sait pertinemment que le denier mot te revient toujours? Tu es capable
de faire beaucoup mieux que lui.
Ton œuvre de traductrice littéraire,
qui est d’une très bonne facture, le montre aisément. Ne faits pas la modeste
dans ce domaine, je t’en supplie. Car, en ce qui concerne le cas précis
de la traduction de tes textes, j'estime que c’est une forme de reniement
de soi … de renoncement, que nous, lecteurs, nous ne te pardonnerons pas.
.Avec beaucoup
d'admiration : El Boukhary»