Je
ne vais pas vous faire la leçon sur l’histoire des deux Corées, sur la guerre
froide, l’équilibre des terreurs et tout ce qui s’en est suivi. Vous savez sans
doute mieux que moi, sinon vous pouvez accéder à toutes les encyclopédies du
net pour vous affranchir de l’ignorance d’un tel épisode de l’Histoire du Monde
moderne. Par contre je vais partager avec vous la réflexion de mon ami Moussa
(le noir) sur la Corée du Nord et sur son rôle.
Il
me disait il ya quelques années, qu’elle existait des peuplades en Mauritanie,
réduites au métier de bergers, tributaires de groupes plus forts, vivant une
misère qui ne dit pas son nom, au sein de ces peuplades, il n’y avait pas de
place pour les plus âgés. Quand un homme – ou une femme – atteint l’âge de l’incapacité
à courir derrière les troupeaux, à les traitre, à battre leur laine ou même à
leur enlever les tics et autres parasites, à cet âge la personne est installée
sous le «pan sud-ouest» (elkhaalva
ilguebliya-sahliya) de la tente, solidement attachée au poteau qui soutient
aussi cette partie de la tente.
Généralement
nue, la personne est prise pour folle par tout nouvel arrivant. Ses airs perdus
et son état font déjà assez peur. Et si l’étranger n’y trouve pas une sérieuse
raison de déguerpir sans attendre d’être traité selon le rituel consacré dans
ces contrées, le troisième âge s’en mêle. La loque remplit ses mains d’excréments
et les balance vers cet étranger téméraire. Ne lui reste plus que recevoir les
excuses des parents «sains» et l’obligation
de repartir honteusement avec une odeur dont il aurait bien pu se passer.
Pour
mon ami, c’est ce rôle qui est dévolu à la Corée du Nord qui possède quelques
têtes nucléaires dont elle menace ponctuellement ses voisins, principalement le
Japon et la Corée du Sud (depuis peu les Etats-Unis). «Dès que la Chine veut déranger un ordre qu’on entend lui imposer, elle
actionne cet être dégueulasse visiblement atteint de démence». Le temps de
faire peur à tous, de leur faire abandonner certains de leurs projets, de les
faire reculer sur d’autres fronts et les choses reviennent à leur plus simple
expression : le fou répugnant qui reste cependant assis sagement là où il
est… jusqu’au jour où l’on tente d’imposer une présence de trop, une posture
qui ne convient pas… et les jets qui recommencent…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire