D
comme Développement. A la SNIM, ce mot désigne tout un programme qui a
d’ailleurs porté le nom de «Programme de développement et de modernisation»
(PDM) et qui consistait à moderniser les infrastructures pour les rendre plus
efficientes. Son objectif était d’améliorer la production et de diminuer les
coûts de production. Ce programme mis en œuvre à partir de 2006-7 a permis de
lancer le projet Guelb II, de réhabiliter et d’agrandir le port minéralier, de
moderniser la maintenance de la voie et du système de communication, de
modifier la manutention du TO 14 pour permettre l’exportation directe de sa
production (en cours de réalisation), d’améliorer les conditions de vie par la
réhabilitation des cités et des hôtels et enfin de créer un nouveau centre de
formation professionnelle à Zouératt.
E
comme eau, la denrée qui manque le plus sur ces terres. De Yaghraf, sur la
route Akjoujt-Atar, à Zouératt, c’est la désolation qui marque le visiteur. Les
arbres déjà rabougris, sont de noir vêtus. Plus rien n’indique que les hautes
pailles, sèches à présent, ont verdi un jour. De temps en temps quelques
chèvres, quelques ânes, signes furtifs d’une présence de vie humaine. Puis deux
parfois trois taudis (m’baar) d’où sortent des êtres faméliques qui ont quand
même la force de faire un signe de main et de tenter de survivre dans des
conditions chaque jour plus difficiles.
Dans
«le couloir» qui relie Zouératt à Nouadhibou, c’est la SNIM qui supplée à
l’absence d’une administration qui a ici démissionné. Pourtant, nous sommes
dans une zone frontalière où la disponibilisation de l’eau est un élément
essentiel de la sécurisation du territoire. Surtout que cette année, la partie
nord du Tiris-Zemmour a été arrosée. D’où la ruée des cheptels alors que les
points d’eau sont rares, presqu’inexistants.
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