Dans
une lettre adressée le 25 juin dernier au ministre des transports, l’Ambassadeur
de l’Union Européenne en Mauritanie, veut comprendre certains aspects de la
crise ouverte dans le secteur du transport par l’entrée en vigueur de l’Arrêté
fixant les redevances au profit de l’Autorité de régulation.
Il
veut notamment savoir si le «bon de sortie» (ré)institué obligeait les
transporteurs à faire des gares routières leurs points de départ. Une question
piège quand on sait qu’il n’y a pas de gare routière. En fait, il y a des lieux
de «rassemblement» loués par les regroupements de transporteurs qui payent
parfois les loyers, l’électricité et l’eau, en plus des redevances aux
municipalités.
En
lien avec l’existence des gares, le représentant européen se pose la question
de savoir s’il y a un cahier de charges, une idée de l’assiette fiscale
procurée par les redevances prélevées par l’Autorité. Autre question celle qui
consiste à savoir si le bon de sortie s’appliquait à toutes les catégories et
comment.
La
lettre du diplomate européen pourrait rester sans réponse, la bureaucratie
jouant pleinement. Comme elle pourrait avoir une réponse prompte pour éviter
des «incompréhensions» avec le principal bailleur de la réforme du secteur des
transports.
Rappelons que les fédérations ayant menacé de grève,
ont finalement suspendu cette menace en attendant de trouver une solution
promise par les autorités.Restauration su système de rang, du service payé, du bon de sortie, des redevances...
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