dimanche 30 décembre 2012

Accord RIM-UE effectif


C’est aujourd’hui que la première tranche de la contrepartie prévue par l’Accord de pêche entre l’UE et la Mauritanie a été versée au trésor public mauritanien. Soit un total de 27 milliards d’ouguiyas non inscrits au budget, comme un bonus, un surplus qui devra servir à soutenir les efforts dans la construction de nouvelles infrastructures (routes, santé, éducation, barrages…)
Ce versement met fin définitivement à toutes les supputations concernant la non effectivité de l’Accord et le refus des Européens de l’honorer. Il est attendu, en plus de la contrepartie financière, que la mise en œuvre de l’Accord permette la création de milliers d’emplois qui pourront résorber le chômage dans le milieu de la pêche.
Chapeau aux négociateurs mauritaniens qui ont pu tirer le maximum de cette ressource qui a longtemps été l’objet d’un pillage systématique fruit d’une complicité entre fonctionnaires véreux et opérateurs gourmands. Nous avons eu les licences distribuées sous forme de prébendes assurant un clientélisme politique et affairiste, le clonage de bateaux – quand la même licence peut servir à deux bateaux et plus affichant les mêmes spécificités, le bradage des sociétés publiques au profit de particuliers dans des conditions plutôt opaques… qu’est-ce qu’il n’y a pas eu dans le secteur en terme de mauvaise gestion ?!?!
La mise en œuvre de l’Accord arrive au moment où l’on vient de créer un corps – celui des Gardes-côtes – spécialement dédié à la surveillance et à la sécurisation de notre zone maritime. Fusion de la marine et de la surveillance maritime et des pêches, ce nouveau corps va reprendre les missions des deux entités, ce qui est plus logique. Le Conseil des ministres de cette semaine a nommé l’un des jeunes officiers de la Marine à la tête de ce corps. Le commandant Moustapha Ould Maaloum est un jeune officier dont le sérieux, le professionnalisme et l’intégrité sont plutôt reconnus dans le milieu de la Marine nationale. Sa nomination est un bon présage révélant la volonté politique de réformer le secteur et de faire les choix qu’il faut.
Elle coïncide aussi avec cette circulaire du ministre des pêches qui interdit désormais de consigner plus de dix bateaux et de 200 marins. 200 marins, à peu près 4 bateaux pélagiques… La décision est présentée comme une volonté des autorités de se libérer de la pression de «quelques opérateurs qui consignent l’ensemble de la flotte opérante en Mauritanie et qui refusent parfois d’honorer leurs engagements vis-à-vis des marins créant des problèmes sociaux sur la place de Nouadhibou…» Ceux qui sont pour y voient la possibilité d’ouvrir le secteur à de nouveaux intervenants.
Dans le contexte actuel la décision parait plutôt comme l’expression d’une volonté de bouter les opérateurs traditionnels – quelques quatre ou cinq groupes qui se partagent le secteur – pour les remplacer par d’autres. Il est à rappeler qu’à chaque changement de régime le processus de «renouvellement de la classe des opérateurs» a été enclenché. La première étape a consisté à imposer aux opérateurs non européens les conditions de l’Accord européen qui fixe la tonne pêchée de pélagique à 470 dollars alors que ces opérateurs ne sont pas subventionnés comme les Européens. Le prix du marché international ne permettant pas de marge sensible, ces opérateurs ont préféré se retirer. Alors qu’il ne leur restait plus qu’à déclarer faillite, les consignataires mauritaniens qui croyaient pouvoir trouver une solution avec les autorités ont été pris de court par la décision du ministre de faire éclater le marché de la consignation. Sans concertation. Il faudra attendre le retour effectif de la flotte européenne pour voir comment le nouveau dispositif va fonctionner… ou s’il va d’ailleurs fonctionner.

samedi 29 décembre 2012

Le viol de trop


Son identité a été tenue secrète selon les désirs de la famille, mais son drame est aujourd’hui à la une de la presse mondiale, pas seulement de son pays, l’Inde. C’est à Mahipalpur, un quartier de New Delhi, capitale de l’Etat de l’Inde, que deux corps ont été découverts dans la nuit du 16 au 17 décembre, gisant sur le trottoir. La fille a été battue et violée. Le garçon battu seulement. Tous deux dans un état grave.
L’affaire prend immédiatement une ampleur politique sans précédent. Comme pour calmer les esprits, le gouvernement indien prend en charge les soins de la fille qui a subi des atrocités innommables et l’envoie dans un hôpital de Singapour où elle finit par décéder des suites des atrocités dont elle a été victime. Suffisant pour réveiller une Inde toujours en ébullition pour des causes du genre… ce n’est pas un jeu de mots mais c’est bien un problème de …genre quand on sait qu’à New Delhi, un viol est commis toutes les 18 heures. De quoi alerter dans un pays encore machiste même si une femme y a occupé le poste de premier responsable de l’Exécutif. Officiellement 90% des 256.329 crimes commis en 2011 l’ont été contre des femmes. Ce qui explique le ras-le-bol général qui s’est exprimé par cette mobilisation sans précédent.
L’histoire de la jeune étudiante résume aussi les drames de l’Inde moderne. De milieu pauvre, la jeune étudiante en kinésithérapie a poursuivi ses études grâce aux sacrifices de ses parents qui ont dû vendre leurs biens, hypothéquer leurs terres et renoncer à tous les plaisirs pour permettre à leur enfant de poursuivre ses études.
Le 16 décembre, alors qu’elle revenait d’un cinéma où elle avait vu «L’Odyssée Pi» en compagnie de son ami, elle est donc la victime de multiples exactions qui se terminent par un viol collectif. Circonstance aggravante pour les autorités : tout cela s’est déroulé dans un bus qui s’arrêtait normalement à toutes les stations, qui voyaient descendre et remonter des passagers et qui a subi au moins deux contrôles de police. Pour traduire l’indifférence générale à ce qui peut arriver à une femme en Inde…

vendredi 28 décembre 2012

Le temps des congrès (2)


De nombreux partis venus cette fois-ci du flanc sud de la Mauritanie, pour la plupart du moins. Comme pour Tawaçoul, le congrès de l’UFP a vu la présence de tous les chefs des partis «significatifs» du pays. Les divergences étant minimes, certains de nos confrères et des sites (dits) d’information vont essayer de dénicher des oppositions internes entre le «canal historique» et le «canal populaire».
C’est ainsi qu’«on» insista sur la présence de Mohamed Ould Khlil aux premières loges d’un parti qu’il a combattu non seulement en tant que militant nationaliste, «chauvin» comme on disait à l’époque, mais en tant que Préfet, Wali et finalement bras de régimes dictatoriaux comme celui de Ould Taya. La présence de Ould Khlil et son ascension au sein de la formation héritière du mouvement national démocratique (MND), s’expliquent par la recherche d’élargir la base du parti sur des horizons moins «conventionnels». Ould Khlili, activiste du Tagant a réussi à se faire une popularité lors de son passage à la Wilaya de Nouakchott : c’est sous son autorité que le phénomène «Fallouja» a vu le jour, ce quartier de la capitale qui symbolise tous les déboires causés par l’administration au niveau des gazras… Certains croient plutôt que l’ascension de Ould Khlil, surtout sa désignation comme ministre du parti dans le gouvernement de Waqef I, que tout cela lui revient pour sa proximité «génétique» avec le leader du parti, Mohamed Ould Maouloud. Mais c’est méconnaitre le chef historique du MND que de croire qu’il en est encore à ce stade…
Quoi qu’il en soit, on retiendra du discours d’ouverture et du rapport moral du président du parti que «depuis 2005, (le) parti a conquis une place de premier plan dans la scène politique. D’abord à travers les élections législatives et municipales de 2006 à l’issue desquelles l’UFP devint le deuxième parti à l’Assemblée nationale après le RFD avec 9 députés, compte non tenu de la masse des indépendants. Si à Nouakchott nous n’avons pu être en tête dans aucun arrondissement de la capitale, nous sommes par contre le seul parti d’opposition à avoir conquis des communes à l’intérieur du pays. Neuf communes toutes arrachées de haute lutte au tenant de l’ordre établi, dont une capitale régionale (Tidjikja) , en alliance avec des partenaires locaux, deux chefs lieux de départements (Boghé et Barkeol) et des communes rurales dont certaines du fameux triangle dit de la pauvreté (Moït et Takobra), dans un monde rural, traditionnellement domaine réservé des pouvoirs dominants.»
Que le coup d’Etat du 3 août 2005 est «intervenu juste au moment où la classe politique venait de se mettre d’accord, sur le principe de la tenue d’une table ronde des partis pour une sortie de crise qui rende possible l’alternance démocratique. En quelque sorte, le putsch ravissait l’initiative à la classe politique». Comme toujours…
...mais à qui la faute?

jeudi 27 décembre 2012

Le temps des congrès (1)


Après le congrès de Tawaçoul qui a permis de réunir l’Internationale islamiste à Nouakchott, voici venir le temps de celui de l’Union des forces du progrès (UFP), avec cette fois-ci la possibilité de rassembler ce qui reste d’une «certaine» gauche internationaliste, en attendant la retrouvaille de l’Alliance populaire progressiste (APP) qui devrait être l’occasion pour les nationalistes arabes et autres de faire la démonstration qu’il en existe encore.
D’habitude, un congrès de parti sert à renouveler les grands choix et à relancer le projet de société sur lequel militants et cadres se retrouvent. Il peut être l’occasion de revoir ces choix s’ils s’avèrent mauvais ou de changer de stratégie si la voie tracée n’a pas été judicieuse. C’est un peu l’évaluation «à mi parcours» comme disent les consultants de chez nous. Voir ce qui a été fait, redresser la barre pour atteindre de nouveaux objectifs déterminés…
Le congrès de Tawaçoul a permis de réunir …les Frères (avec F si l’on veut faire le jeu de mots), de «révéler» quelques ambitions pour la présidence du parti qui se sont exprimées contre son leader actuel Jemil Ould Mansour, et d’exprimer enfin quelques nuances dans l’engagement politique local.
La Mauritanie a effectivement accueilli des hôtes de marque (sure l’échelle de l’islamisme politique) : l’idéologue tunisien Rachid Ghannouchi, l’un des hommes forts de Hamas et quelques autres moins connus du grand public. Certains d’entre eux ont été l’objet d’une attention particulière de la part des autorités et de la société civile. Ce qui s’est traduit par des rencontres, des invitations et des cérémonies plus ou moins festives.
Les ambitions exprimées par Mohamed Ghoulam et Ould Beyba qui ont fini chacun dans sa précédente place au sein de la structure dirigeante du parti (malgré les scores et la «rébellion» passagère), ne sont pas réelles. Dans la mesure où les deux hommes ne présentent pas d’alternative à Ould Mansour et ne peuvent s’inscrire contre lui. Tout le monde sait enfin qu’au sein de la mouvance, les divergences ne remontent pas en surface. Et ce n’est pas le propre de ce parti, mais la caractéristique de tous les partis mauritaniens qui se fondent non pas sur la légitimité d’un chef mais sur celle d’un combat, d’une lutte et d’un parcours. C’est aussi la caractéristique de l’UFP.
Tout ça pour dire que l’intérieur de ces partis ne souffre pas les ambitions personnelles ni les visions «hors normes». Il y a un chemin, une voie, une sorte de consensus qui a pris le temps de mûrir et de prendre à partir de «la base». Ce qui «perturbe» d’ailleurs au sein de ces formations, c’est bien la présence de personnalités propulsées au premier plan en vue de faire la démonstration d’une ouverture sur toutes les élites et donc «d’élargir la base populaire du parti». On le sent aujourd’hui comme «une perturbation», mais demain ?
L’impression que laisse le congrès de Tawaçoul est bien celle-là : tout n’a pas été dit, tout n’a pas été décidé, la page, même si elle a été (très légèrement) pliée, n’a pas été effectivement tournée. Ce qui n’empêche pas certains de tout parier sur une possibilité d’alliance entre Tawaçoul et l’Union pour la République (UPR) le parti au pouvoir aux prochaines élections. On va verra, comme disait l’autre.

mercredi 26 décembre 2012

Kobenni, toujours aussi loin


Ce n’est pas l’autre bout du monde, pas encore… mais c’est une porte qui ouvre sur un autre monde. Pas parce qu’il s’en passe des choses dans le Mali voisin, en fait de ce côté-ci le Mali est ce qu’il a toujours été : un havre de paix, un lieu de solidarité entre les populations riveraines, un creuset où les souks hebdomadaires sont le lieu des convergences permettant une animation sociale évidente et bénéfique… Ici, les gens partent et reviennent jusqu’à la lisière de Bamako, sans problèmes.
Si Kobenni peut sembler aussi loin, c’est surtout à cause de l’état de la route qui devient dangereuse par moments, et à cause encore du comportement des postes de contrôle…
«…’arrvouna brouçkoum !» L’ordre est donné par un policier mal habillé, délavé lui-même par le soleil de ces contrées où il exerce depuis quelque temps. Ce qu’on peut reprocher aux agents – policiers et gendarmes – des postes de contrôle, c’est qu’ils sont rarement en tenue réglementaire d’abord. C’est le fait ensuite de procéder de manière traditionnelle pour avoir les identités. Et c’est enfin cette enquête sur la provenance et la destination, enquête toujours suivie par une requête. Ça ne rate jamais : si un agent me demande d’où je viens et où je vais, je suis sûr que c’est pour me coller quelqu’un ou pour me demander quelque chose. C’est pourquoi j’ai décidé depuis très longtemps de ne jamais rendre de service dans ces conditions.
Je suis toujours en règle, Dieu merci. Et je refuse de prendre quelqu’un que je ne connais ou de répondre à une doléance dans ces conditions. «Vous m’avez déjà embêté en voulant savoir qui je suis, où je vais et d’où je viens, c’est le maximum que vous pouvez me faire en terme d’inconvenances, pourquoi j’accepterai de vous rendre service…»
Et pour revenir sur ce «’arrvouna brouçkoum» (une invite à se présenter), doit-on décliner son identité tribale, ce que je fais parfois sans susciter l’étonnement de mes interlocuteurs, c’est juste pour me dire «wakhyart» même s’ils sont incapables de répéter «Idjathfaqa»… Ce sont des réactions standardisées en milieu maure et qui ont fini par ne plus vouloir dire grand-chose.
La réaction de l’agent aurait dû être autre : corriger en demandant la pièce officielle d’identité, mais en fait il se rend compte qu’il s’est lui-même mis dans une situation où il doit supporter le sarcasme de l’usager de la route. Cela relève du mépris que nous avons cultivé à l’égard de nos institutions. Cela vient de décennies de mauvaises pratiques. Cela demande un travail de fond déterminé…

mardi 25 décembre 2012

La solitude d’El Karkaar


Tu es encore là ! sacré pic qui n’a l’air de rien et qui reste le cœur de «son» milieu. Quand je suis passé la dernière fois, tu m’avais sérieusement inquiété avec tes airs de jeunesse. Le bon hivernage t’avait donné une nouvelle vigueur, avec la verdure qui arpentait tes flancs et les arbres bien debout comme prétendant à toucher les cimes des cieux… Tu paraissais alors heureux de vivre et d’être là.
Ce n’est pas parce que le soleil descend inexorablement que tu es aujourd’hui tout décrépi. Ce n’est pas la peur de la nuit qui prend possession du Monde qui te donne cet air inquiétant. Ce n’est pas le froid glacial de ces jours qui t’affecte. C’est vrai que tu as repris tes couleurs d’antan, celles qui s’apparentent à la «grisaille» des vieilles pierres, des pierres tellement vieillies qu’elles laissent pousser des «poils». C’est vrai que tu es toujours là alors que tous ceux qui ont compté pour toi sont partis…
Tu as appris la mort récente de Shaykh Mouhammad Ould Hmahalla, ce monument de piété, de savoir et de dignité… Comme tous les autres, il s’en est allé pour un voyage qu’il avait très bien préparé.
Je suis venu dans cette maison où il prodiguait un enseignement religieux complet. Comme des temps anciens. Sa candeur, sa force de caractère lui permettaient de maintenir cette école à travers le temps. Une école certes de savoirs, mais aussi de valeurs immortelles.
C’est peut-être le moment de me dire la cause profonde de cette tristesse qui semble te gagner. Tu vois les gens partir, ceux qui t’ont célébré et ceux qui n’ont fait que passer à côté préférant parfois te contourner pour ne pas avoir à escalader cette hauteur que tu es. Ce n’est pas ça… Tu étais fier de rester là malgré le temps qui passe, malgré les flétrissures du temps qui passe, malgré les changements du temps qui passe… De rester, unique témoin d’un temps qui ne sera plus, de gens qui ne seront plus… Où est passée cette fierté ? Cette fierté qui faisait de toi un «quelqu’un» de supérieur… pas comme Aqangass ou Bou’leyba, ni El Barraaniya… tous ceux-là n’ont pas survécu au temps qui passe, toi si ! Alors où est passée cette fierté de vivre qui t’animait, toi «l’objet inanimé» ?...
…La solitude… c’est la solitude qui a eu raison de toi… de toi aussi… même de toi… 

lundi 24 décembre 2012

La route encore


Entre Kiffa et Tintane, rien ne semble avoir avancé depuis mon dernier passage début novembre. Moins d’engins alors qu’on attendait plus sur une route dont la construction dure depuis près de quatre ans, moins d’activité forcément. Sur tout le tronçon, deux point «petits» points d’activité, l’un non loin de Fam Lekhdheyraat et l’autre à côté de Devaa. Sur chacun des points, trois ou quatre engins pour le terrassement… Autant dire qu’on ne semble pas pressé de finir cette route qui relie pourtant la Mauritanie de part en part.
Par contre à Tintane, la construction des routes nouvelles avance considérablement. D’ailleurs la nouvelle ville commence à avoir de la forme avec le nouveau marché qui s’étale tout au long de l’avenue principale qui contourne l’ancienne ville. Quand on y passe on redécouvre le Tintane d’antan, avec des dizaines de vendeurs et d’acheteurs, de curieux, une foule multicolore et nombreuse, un monde pressé de sortir de ce tohu-bohu… Difficile de trouver le passage dans cette atmosphère de souk géant.
Et toujours ces belles villas qui prennent l’allure de châteaux pour finir par être des fiefs. Les féodaux ici, ce sont les hommes politiques qui entendent afficher leur puissance financière en écrasant la misère voisine. La demeure de l’ancien président de l’Assemblée nationale du temps de Ould Taya, l’ancien colonel député de la ville Cheikh Sid’Ahmed Ould Baba est un vestige de la première époque PRDS où il a régné en maître sur les populations du département, distribuant prébendes et cadeaux à ceux qui le méritent à ses yeux. Celle, plus impressionnante pour ses couleurs, de l’actuel député l’islamiste Ould Seyidi, celui qui vit officiellement de l’importation des médicaments (hum…), celle-là semble défier la «belle» époque du PRDS tout en reproduisant ses réflexes. Le même souci d’écraser par l’impression de richesse, d’être le bienfaiteur, le sauveur, l’omnipotent, le distributeur de richesse… Ce qui me fait dire que notre classe politique a toujours rêvé d’être simplement là où elle pourrait jouir des avantages d’avoir le pouvoir et le pouvoir du pouvoir…