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lundi 9 juillet 2012

L’UE s’en mêle


Dans une lettre adressée le 25 juin dernier au ministre des transports, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Mauritanie, veut comprendre certains aspects de la crise ouverte dans le secteur du transport par l’entrée en vigueur de l’Arrêté fixant les redevances au profit de l’Autorité de régulation.
Il veut notamment savoir si le «bon de sortie» (ré)institué obligeait les transporteurs à faire des gares routières leurs points de départ. Une question piège quand on sait qu’il n’y a pas de gare routière. En fait, il y a des lieux de «rassemblement» loués par les regroupements de transporteurs qui payent parfois les loyers, l’électricité et l’eau, en plus des redevances aux municipalités.
En lien avec l’existence des gares, le représentant européen se pose la question de savoir s’il y a un cahier de charges, une idée de l’assiette fiscale procurée par les redevances prélevées par l’Autorité. Autre question celle qui consiste à savoir si le bon de sortie s’appliquait à toutes les catégories et comment.
La lettre du diplomate européen pourrait rester sans réponse, la bureaucratie jouant pleinement. Comme elle pourrait avoir une réponse prompte pour éviter des «incompréhensions» avec le principal bailleur de la réforme du secteur des transports.
Rappelons que les fédérations ayant menacé de grève, ont finalement suspendu cette menace en attendant de trouver une solution promise par les autorités.
Restauration su système de rang, du service payé, du bon de sortie, des redevances...

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