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dimanche 1 avril 2012

Un peu d’optimisme


Dans notre société traditionnelle, l’optimisme est toujours de mise. Cela fait partie de notre culture, de nos dogmes religieux : quand on croit, on ne peut se résoudre au pessimisme et au désespoir.
On dit que le pessimiste c’est celui qui dit facilement : «on ne peut aller plus mal». L’optimiste, c’est celui qui maintient : «la situation peut être pire». Le premier a exploré toutes les issus et n’en pas trouvé. Le second croit ferme qu’il y a toujours des raisons de se sentir positif, parce qu’il y a pire. Le premier n’attend plus rien de la vie. Le second voit au-delà des vicissitudes présentes.
On dit ailleurs que quand un optimiste et un pessimiste se retrouvent dans un tunnel où passe un chemin de fer, et qu’ils entrevoient une lumière au loin, l’optimiste va dire : «c’est le bout du tunnel», le pessimiste va dire : «c’est un train qui arrive».
C’est un peu l’histoire que nous racontons pour faire la différence entre les gens qui pensent qu’il y a toujours des gestations positives et ceux qui, au contraire, désespèrent de tout. On dit que les uns et les autres s’étaient retrouvés autour d’un animal appelé «Eddenya» (le Monde), un animal qui gisait par terre et qui gémissait continuellement.
Les pessimistes expliquèrent : «Dommage Eddenya est en train de mourir». Et les optimistes de répliquer : «Vous n’avez rien compris, Eddenya est en train de donner vie à un nouveau-né».
Ne parlons pas de l’histoire du «verre à moitié vide», et du «verre à moitié plein»…
A vous de choisir l’attitude qui vous convient.   

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