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samedi 12 novembre 2011

Education, éducation…


La commission chargée de superviser les états généraux de l’éducation a été installée la semaine dernière. J’attendais voir sa composition pour commenter. On a visiblement choisi dans le sérail des enseignants (du supérieur au fondamental). Des techniciens plus que des politiques. Ce qui est louable.
Mais il serait plus «prudent» - au sens de plus «judicieux» - de prévenir la commission en lui disant que la tenue de telles assises n’est pas une fin en soi. Ses membres peuvent se dire que l’installation de la commission est déjà une sorte de concrétisation de la promesse faite par le Président Ould Abdel Aziz. Et qu’on peut s’arrêter là si l’on juge que la réforme de 1999 est valable. Mais qu’elle n’é jamais été appliquée pour manque de moyens.
Il est vrai que cette réforme a été décidée sans études préalables, sous le coup de l’improvisation. Ce n’est pas ce qui lui dénie toute valeur. Je n’en veux pour preuve que les résultats globalement positifs du baccalauréat 2011. En quantité et en qualité.
C’est d’autant plus méritoire que jamais les élèves issus de la réforme n’ont eu droit à des manuels. C’est à peine si leurs enseignants savent ce qu’ils doivent enseigner. Ni programmes, ni manuels.
Toute réforme doit cependant commencer par la restructuration des ministères. La situation actuelle ajoute à la confusion et à la faiblesse du système éducatif. Unifier les départements et le confier à un «poli-technicien» (un homme politique et en même temps un technicien).

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