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dimanche 21 août 2011

Les risques du métier


Il s’appelait Boukhary Ould Mohamed Ahmed. Il était sous-lieutenant de l’Armée de l’Air. Il était aux commandes d’un hélicoptère de la direction de l’air et venait de décoller de Chinguetty quand son hélicoptère s’est écrasé. Le jeune sous-lieutenant est mort sur le coup.
Il y a quelques mois, je faisais partie d’un groupe composé d’élus, de journalistes, de professeurs d’université, d’étudiants…, un groupe invité par le commandement des forces armées dans le cadre de journées portes ouvertes décidées en vue de «briser la glace» entre l’institution militaire et les composantes de la société. Une manière d’établir le contact et de cultiver la confiance.
C’est dans ce cadre que nous avons visité la base aérienne d’Atar qu’on appelle la base opérationnelle de la DIRAIR et qui est sous le commandement du colonel Zeine Ould Soueidatt, brillant officier pilote, fils de Soueidatt Ould Weddad, l’un des premiers officiers de l’Armée mauritanienne, tombé sur le champ d’honneur en février 1976 à Aïn Bintili, dans l’extrême nord du pays. Les responsables de la base opérationnelle nous ont aussi fait visiter la toute nouvelle école d’aviation. Il y avait là de nombreux officiers et sous-officiers, tous très jeunes, très dynamiques et très engagés. Le sous-lieutenant Boukhary Ould Mohamed Ahmed était certainement de ceux-là.
Que ses compagnons d’armes, que sa famille, que ses amis trouvent ici l’expression de nos condoléances les plus attristées.

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