tag:blogger.com,1999:blog-1872544537299686964.post861130754330332862..comments2024-02-26T01:44:14.850+01:00Comments on vu de mauritanie: A défaut d’une révolution verteMohamed Fall Oumeirhttp://www.blogger.com/profile/16902154148964250173noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-1872544537299686964.post-68356334034392197882012-07-22T21:11:33.391+00:002012-07-22T21:11:33.391+00:00Je suis heureux pour la Mauritanie de lire cette d...Je suis heureux pour la Mauritanie de lire cette description optimiste des progrès de la culture du riz. La question de l’erreur stratégique de faire du riz en Mauritanie dépasse tout clivage politique. Historiquement, c’est sous le regretté Président Moktar Ould Daddah, que le choix aberrant fût fait. Les « très compétents » administrateurs de « l’époque de toutes les fondations », avaient prévu 135 000 hectares dans les 10 ans. L’article de Mr Oumère nous ravit, 35 ans plus tard, avec ses 25 000 hectares emblavés (ce qui ne veut pas dire récoltés) tant la gabegie (au sens vrai du mot en français) a été grande. <br /> Aucun des gouvernants qui ont suivi n’a pensé à la remise à plat du dossier riz irrigué. Avec le temps, les lobbies bénéficiaires ont rendu la question tabou : lobbies tribalo-ethniques des régions de Chamama, du Gorgol et sud Brakna, que Ould Oumère connaît sociologiquement bien, ainsi que les commerçants se faisant spéculateurs en agriculture.<br />Je serais complètement heureux si l’article disait :<br />-Le coût réel de production de riz tonne/hectare : subventions publiques incluses pour les aménagements, l’emblavement, la récolte et les traitements post récolte ainsi que les crédits d’exploitation jamais remboursés.<br />- Si également l’article disait la part d’autofinancement réel des agriculteurs, pour assurer la viabilité de leurs exploitations, indépendamment des subventions officielles et officieuses. <br />- Combien d’exploitations et de surfaces ont déjà fait la preuve d’une exploitation viable ; dont le marqueur indiscutable est la rentabilité sans subvention.<br />Ces chiffres, que j’espère positifs, nous éclaireraient sur le bien-fondé pour un pays sahélo- saharien, d’avoir démenti le bon sens qui veut qu’on ne réussit pas une agriculture du riz, même irrigué, économiquement viable, avec moins de 600 mm d’eau de précipitations par an.<br />SOULEYMANE O SIDIALYAnonymousnoreply@blogger.com