La
décision du Gouvernement de fixer les journées de samedi et dimanche comme
weekend n’a pas été du goût de tout le monde. Tous ceux qui croient que dans
l’espace islamique, c’est la journée du vendredi qui doit être chômée, refusent
d’obtempérer. Cela se traduit par des commerces qui ferment vendredi pour
rouvrir samedi et dimanche. Mais aussi des institutions privées dont des écoles
ont adopté cette formule. Boutiques, pharmacies et même des sociétés ferment
vendredi mais ouvrent les autres jours.
C’est
comme tous ceux qui refusent de se plier aux décisions de la Commission
nationale de l’observation du croissant quand elle décide que la fête est tel
jour ou tel autre. Vous en trouvez qui font la fête en même temps que le
Sénégal ou le Maroc, ou même l’Arabie Saoudite.
Comme
ceux qui refusent les fatwas du Conseil de l’Ifta dirigé par Mohamed el Mokhtar
Ould Mballe tout en préférant s’adresser à Ulémas que la communauté n’a pas
investis de cette mission.
Ce refus de reconnaitre l’Autorité procède de la
nature séditieuse du Mauritanien. Il est prompt à rejeter l’institutionnel
auquel il préfère l’informel. C’est une forme de résistance à l’Autorité de
l’Etat, une résistance qui s’apparente facilement à rébellion du moins à une
insoumission. C’est pourquoi l’Autorité doit sévir contre toute manifestation
du genre.