On en parle beaucoup ces derniers temps : la rencontre des
jeunes avec le Président de la République. Il s’agit, selon ses organisateurs,
de sélectionner quelques quatre cents jeunes ayant présenté des projets ou des
idées susceptibles d’intéresser les décideurs pour une discussion ouverte avec
le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Les candidats sont invités à remplir un formulaire et de présenter
leurs idées, de l’envoyer ensuite à la commission d’organisation qui a défini
des critères objectifs pour faire la sélection : la pertinence du projet
ou de l’idée, la qualité de sa présentation, le cursus de son auteur, son âge…
De quoi s’assurer que personne ne sera lésé.
Jusqu’à cette semaine, plus de cinq mille demandes ont été remplies
par des postulants. La commission d’organisation est dans la phase de sélection
qui prendra quelques jours. Ensuite, les projets seront classés selon des
thèmes et des centres d’intérêt qui auront chacun un encadreur qui doit être
aussi un jeune avec une expérience confirmée.
L’évènement doit se dérouler en trois phases. La première verra le
Président de la République exposer devant les jeunes les grands axes
prioritaires pour lui. Il écoutera ensuite les principaux «rapporteurs»
qui expliqueront le cheminement qui sera suivi. Les participants se répartiront
ensuite en ateliers spécialisés pour formuler leurs idées et leurs projets de
manière à en faire des projets pour le pays. Ils seront ensuite reçus à dîner
par le Président devant lequel ils présenteront le résultat global. C’est
pendant cette dernière rencontre que le résultat global sera adopté
solennellement par le Président de la République.
Dans la phase actuelle, l’objectif est de rassembler des jeunes
mauritaniens ayant des propositions effectives pour initier, accélérer et/ou
corriger les différents projets de développement. Nonobstant leurs
appartenances et antécédents politiques.
Mais en définitive, les idées et projets adoptés seront probablement l’ossature du
programme du candidat pour l’élection présidentielle prochaine. Tant mieux.