L’une des manifestations commémorant la fête de l’Europe
(9 mai prochain), est l’organisation d’une conférence dans l’enceinte de la
Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Nouakchott ce
mardi. L’occasion pour la représentation de l’UE et pour le ministère des
affaires économiques et du développement de présenter ses différentes actions
en Mauritanie. Plusieurs brillantes interventions dont celle du coordinateur
des projets financés par l’UE en Mauritanie et de responsables à la
représentation.
Le mot d’ouverture revenait à l’Ambassadeur Chef de Délégation, Hans-Georg Gerstenlauer. Dans son
allocution, il a insisté "sur la diversité de notre coopération - qui
prend plusieurs formes et qui touche des domaines variés et complémentaires de
la société mauritanienne.
Nous nous sommes engagés à accompagner de manière durable les
réformes de l'État, tout en soutenant les initiatives de la société civile." Ajoutant que "notre objectif est de lutter contre
la pauvreté et d'améliorer ainsi les conditions de vie des citoyens
mauritaniens tout en respectant les principes des droits de l'Homme, la
démocratie et l'Etat de droit".
Etudiants, professeurs et membres de la société civile ont
ensuite pu assister à des présentations détaillant les divers aspects de la
coopération entre l'UE et la Mauritanie, qu'il s'agisse de l'aide au
développement (dans les domaines des transports, de l'accès à l'eau et à
l'énergie ou encore l'appui à la décentralisation), les accords commerciaux ou
encore les relations politiques et l'appui à la société civile.
Ainsi pour l'année 2012, dans le cadre de l'aide au développement,
l'Union européenne a signé avec les autorités mauritaniennes l'équivalent de
15,2 milliards d'UM de dons (soit 38,1 millions d'€) afin de permettre la
réalisation de projets d'accès dans différents domaines d'accès à l'eau
potable, d'appui de la société civile, d'appui à la crise alimentaire ou encore
à la gestion de la migration.
Après ces présentations, la séance questions/réponses
a été ouverte. On en retiendra le niveau très, très, très bas des intervenants
qui parlaient en général (très) mal français et percevaient tout aussi mal les
problématiques posées par la coopération. De quoi inquiéter pour l’avenir du
pays. Lequel avenir sera celui qu’en feront ces jeunes mal formés et mal dans
leurs peaux… Dommage.