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mercredi 17 octobre 2012

La CENI évalue


Des voix commencent à s’élever pour critiquer la lenteur avec laquelle la CENI se déploie. Certains n’hésitant pas à attribuer cette lenteur à l’âge de ses membres qui sont tous déjà à la retraite et dont la majorité n’a pas une idée actualisée des mécanismes administratifs du pays. les critiques ont commencé aussi à dire que la CENI ne fait que des recrutements, chacun de ses membres essayant de caser les siens. On est toujours exigeant vis-à-vis des autres sans prendre en compte les contraintes auxquelles ils doivent faire face dans l’exécution de leurs missions. Et on est toujours prêt à faire le procès pour 20% d’échec tout en se taisant sur 80 ou 100% d’échec…
Après les visites de terrain qu’elle a entreprise pour savoir où en sont les administrations concernées par les opérations de vote, l’Agence d’enrôlement et la commission d’appui, la CENI vient de déployer plusieurs délégations en vue de faire une évaluation de l’état d’avancement des inscriptions sur les registres, la disponibilité des populations, des administrations et les infrastructures qu’elle pourrait utiliser au moment des démembrements.
C’est ainsi qu’une mission dirigée par Memed Ould Ahmed est partie couvrir les régions du Trarza, Brakna, Gorgol et Tagant. Pour les Hodh, l’Assaba et le Guidimakha, c’est Moulaye Ahmed Ould Hasni qui dirige la mission. Pour le nord, Adrar, Inchiri, Tiris Zemmour et Dakhlet Nouadhibou, la mission est dirigée par Mohamedhen Ould Bagga. Les autres membres s’occupent de Nouakchott où la durée prévue pour la mission est de trois jours (trois départements par jour). Pour l’intérieur, les missions prendront une dizaine de jours.
On peut donc espérer que dans une quinzaine de jours, la CENI commencera à s’entretenir avec les partis politiques pour savoir les appréhensions des uns et des autres et surtout pour (re)lancer le processus politique.