Pages

samedi 2 juin 2012

Déontologiquement


«Code de déontologie des agents publics», c’est le titre d’un manuel mis à la disposition des agents de l’administration pour vulgariser parmi eux quelques valeurs cardinales dans l’exercice de leurs fonctions. L’édition du manuel s’est faite avec le concours de la GIZ (coopération allemande). En Arabe et en Français. Je m’en vais vous citer quelques articles de ce manuel :
«L’administration publique est tenue de respecter et de protéger l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Un traitement égal des usagers doit être appliqué pour toute situation comparable. Toutes discriminations fondées sur l’origine, la race, le sexe, la religion, la tribu, l’ethnie, les convictions politiques, philosophiques ou syndicales sont prohibées». (Article 2, Titre 1er : Champ d’application).
«L’administration ne doit pas exercer sur ses agents des pressions politiques, idéologiques ou de quelque nature que ce soit». (Article 3)
«Les décisions administratives doivent être prises selon des procédures transparentes, simples et compréhensibles, assorties d’une obligation de motivation». (Article 6)
«L’agent public est responsable de ses décisions et de ses actes, ainsi que de l’utilisation rationnelle et judicieuse des ressources mises à sa disposition». (Article 9)
«L’agent public est tenu d’un devoir d’assiduité dans l’accomplissement de ses missions. Sa présence et sa disponibilité sur le lieu de travail doivent être effectives». (Article 11)
«L’agent public doit traiter les usagers avec égard. Il doit faire preuve de respect et de courtoisie dans ses rapports avec eux». (Article 14)
«L’agent public doit fournir aux usagers les informations dont ils ont besoin et qu’ils sont en droit d’obtenir dans le respect de la législation et de la réglementation en vigueur. L’agent public, en sa qualité de serviteur de l’intérêt général, doit aider le public en l’orientant vers l’autorité compétente ou le service concerné». (Article 22)
Quelques-uns des principes que l’on inculque aux étudiants de l’ENAJM (école normale de l’administration, de journalisme et de magistrature). Des principes qui manquent d’être appliquées… n’est-ce pas ?