Le Président de la République a donné le coup d’envoi du Marathon international de Nouakchott. Mais il n’a pas couru finalement. Pourtant c’est un sportif confirmé. Sa jeunesse aussi lui aurait permis d’aller à un rythme «concurrentiel». Et ç’aurait été une belle opération de communication en plus…
Le désordre fut complet. Les insuffisances de l’organisation donnaient un air d’improvisation à la fête. C’était finalement sympathique. Comme si cela a été voulu. Mais on sait que le ministère n’a pas maîtrisé la situation.
Au finish, ce ne sont pas les Mauritaniens qui ont remporté le marathon sur 42 kilomètres, mais nos frères du Maghreb. Les deux premières places revenant à deux Marocains, la troisième à un Algérien.
Si c’est une manifestation que l’on va organiser chaque année, il va falloir la décaler vers le mois de février ou mars pour s’assurer la clémence d’un climat en général très peu prévisible.
Il faudra aussi tirer les leçons du marathon de vendredi… mais on est en Mauritanie, on ne capitalise jamais les expériences… parce qu’on ne fait pas d’évaluation… parce qu’on ne veut pas de la critique.