Cela fait des années que la petite localité de Hamod, un arrondissement coincé entre le Guidimakha et l’Assaba, à la frontière avec le Mali, cela fait des années que les populations de ce bled espèrent avoir accès à l’eau potable. 52 ans après les indépendances, certains espaces mauritaniens continuent de souffrir du manque d’alimentation en eau. Soit parce que les autorités publiques n’ont pas fait les efforts nécessaires, soit parce qu’il a été difficile parfois impossible de découvrir des nappes pouvant alimenter les populations.
Pour Hamod, on s’est longtemps caché derrière l’inexistence de nappe. Jusqu’au jour où l’ONG koweitienne «Direct Aid» a requis l’expertise de Mohamed Lemine Ould Yahya, consultant international en matière de forages et de recherche. C’était il y a seulement quelques semaines quand l’expert Ould Yahya a réussi à faire jaillir l’eau des entrailles de cette terre aride. Un forage artésien d’une capacité de 216 m3/h, à eau douce (0,2g/litre). Grâce à ce débit l’ONG pense pouvoir alimenter les villages avoisinants en plus de la localité de Hamod. Cette réalisation a été saluée par les autorités administratives locales qui y ont vu la possibilité d’ouvrir de nouveaux horizons pour les populations.
D'autres découvertes faites par le même expert ont, par le passé, mis en évidence des nappes en milieu discontinu (zone aride) très productives : * Tenguerach (nord Sangrafa) - 100m3/h eau douce (Quarzites), * Tarf Srey (Nord-est Zouerate) - 160m3/h (Pélites), * 4 km au nord-est de EL GHAYRA - 120m3/h (Dolomies), * Aouker - Nord d'Aioun (pastoral) - 43m3/h (Grès).